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Selon le Centre national français de la recherche scientifique (CNRS), «jusque-là, les gemmologues avaient popularisé l’idée que la plus vieille des perles fines (datée de 3.000 ans avant notre ère) provenait d’un site préhistorique japonais».
Mais «la perle qui vient d’être trouvée au sein de l’habitat côtier d’Umm al-Quwain 2, aux Emirats Arabes Unis» est datée par carbone 14 d’environ 5.500 ans avant notre ère. «Il s’agit donc de la plus ancienne perle fine archéologique connue actuellement en Arabie mais aussi au monde», ajoute le CNRS. «Ces résultats, alliés aux précédentes découvertes de perles fines faites sur le littoral de l’Arabie du sud-est, attestent dans cette région du monde de la plus ancienne pratique de pêche à l’huître perlière», pour la «valeur esthétique» des perles, «voire à des fins rituelles». «Les perles fines occupaient une place particulière dans les rites funéraires. Ainsi, la perle retrouvée, non percée, était déposée dans la sépulture d’un individu dans la nécropole d’Umm al Quwain 2. Dans d’autres nécropoles, les perles étaient placées sur le visage du défunt, notamment au-dessus de sa lèvre supérieure», indiquent les chercheurs.
«Publiés dans la revue Arabian Archaeology and Epigraphy, ils montrent l’importance qu’elles pouvaient avoir dans les sociétés anciennes du Golfe persique et du nord de l’Océan indien, au point même de constituer un élément majeur de leur identité culturelle», ajoute le communiqué.
Les analyses sur cette perle ont été menées par le laboratoire Archéologies et sciences de l’antiquité (ArScAn) (CNRS/Université Paris Ouest Nanterre La Défense/Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ministère de la Culture et de la Communication, Inrap).