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“Le Secrétaire général renouvelle ses appels à une plus grande coopération entre toutes les parties prenantes pour mettre fin aux hostilités et aider le peuple du Myanmar à tracer la voie vers une transition démocratique inclusive et un retour à un régime civil”, a indiqué son porte-parole dans un communiqué publié jeudi soir.
Il a, par ailleurs, déploré une situation qui “continue de se détériorer quatre ans après que l’armée a pris le pouvoir et emprisonné arbitrairement des membres du gouvernement démocratiquement élu, le 1er février 2021”.
Après avoir condamné toutes les formes de violence dans ce pays d'Asie du Sud-Est, le chef de l'ONU a appelé l’ensemble des parties au conflit à faire preuve de la plus grande retenue, à respecter les droits humains et le droit international humanitaire et à empêcher toute nouvelle incitation à la violence et aux tensions intercommunautaires.
Pour lui, un avenir viable pour le Myanmar doit garantir la sécurité, la responsabilité et les opportunités pour toutes les communautés, y compris les Rohingya, et s’attaquer aux causes profondes du conflit, de la discrimination et de la privation de droits sous toutes ses formes.
Plus de 19,9 millions de personnes au Myanmar, soit plus d’un tiers de la population du pays, ont besoin d’une aide humanitaire, contre un million avant la prise de pouvoir par l’armée il y a quatre ans. Un accès sans entrave doit être assuré pour permettre à l’ONU et à ses partenaires de continuer à fournir une aide humanitaire et des services essentiels, a insisté M. Guterres.
Dans un rapport publié mercredi, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a indiqué que le Myanmar est confronté à une “polycrise” sans précédent, marquée par un effondrement économique, l’intensification des conflits, des risques climatiques complexes et une aggravation de la pauvreté. En l’absence de solutions politiques, la crise devrait s’aggraver, a avertit l’agence onusienne.