Un tel constat n’est pas pour réjouir aussi bien les décideurs que les simples citoyens. Il est même alarmant au regard des incidences qu’il ne manquera pas d’induire tant sur la faune que la flore et, partant, sur toutes les formes d’organisation sociale dont il constitue l’un des vecteurs porteurs.
Une situation à laquelle aucune région du Royaume n’échappera puisque la confrontation des ressources en eau mobilisables et des besoins de l’agriculture, de l’industrie et de la population annonce, d’ores et déjà, un déficit général en 2020, à en croire les projections de la Direction générale de l’hydraulique.
Ne serait-ce que pour cela, toute activité scientifique visant à faire le point sur cet état de choses et à réfléchir sur les voies et moyens à même de nous permettre d’éviter le pire, est non seulement la bienvenue, mais elle doit aussi être encouragée et mise en lumière.
Il devra en être ainsi de l’atelier que l’Université
Al Akhawayn compte organiser ce lundi 4 mai pour le lancement du projet «Adaptation aux changements climatiques et gestion de la demande en eau dans le Bassin du Saïss». Un projet qui induit l’utilisation de nouvelles stratégies en matière de gestion des ressources hydriques qui prennent en considération les conditions et spécificités socio-économiques de la population, le respect de l’environnement, et les défis en matière de changements climatiques que connaissent différentes régions du monde et le Maroc en particulier. Ce qui n’est pas une mince affaire.