Cette édition devrait constituer une belle entrée en matière pour le nouveau bureau fédéral toujours mené d’une main de maître par Faïçal Laraïchi, mais qui s’est vu renforcer par l’apport de nouvelles potentialités tennistiques. Le point le plus marquant à ce propos aura été le départ voulu et choisi de El Mostafa Faïz après de bons et loyaux services rendus au tennis national qui gagnerait à continuer à bénéficier de la compétence et de la disponibilité de ce dirigeant émérite. Et, soit dit en passant, la balle au niveau du secrétariat général est désormais dans le camp d’un Wydadi tout aussi chevronné, Mhammed Lhamidi, appelé à faire oublier son rajaoui de prédécesseur. Une sorte de derby à distance via la petite balle jaune.
Pour revenir au Grand Prix, le tableau sera à coup sûr alléchant, mais par les nostalgiques du bon vieux temps quand on était en mesure d’espérer en toute légitimité une victoire marocaine, il va falloir patienter, à l’évidence, de longues, très longues années.
Les Marocains qui devraient fouler les courts d’Al Amal cette année, le feront à la faveur d’une wild card.
Les nominés à ce niveau sont Younès Rachidi, Hicham Khaddari, Yacine Idembarek et celui qui de par sa 759e place ATP, Mehdi Ziadi, a le plus de chances d’en hériter en tableau final.
Une première wild card a d’ores et déjà été accordée au Suisse Stanislas Wawcinka (17e ATP), vainqueur du Grand Prix en 2010.
D’amples explications sur cet événement ont été livrées aux journalistes présents en masse lors de la conférence de presse organisée en fin de semaine dernière.
Le président de la FRMT Faïçal Laraïchi et le directeur du tournoi Khalid Outaleb avaient réponse à tout, même s’ils ont choisi d’user de la diplomatie de rigueur et de remercier la ville de Casablanca, propriétaire du complexe Al Amal, pour «les efforts déployés».
Peut-être, même s’il y a lieu d’ajouter qu’il est insensé de fermer ledit complexe pour le laisser pourrir toute une année, avant de penser à commander des travaux à la veille de chaque édition, ingurgitant de la sorte, et à chaque fois, de grosses sommes d’argent. C’est pour le moins trop louche.