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S'il existe une multitude d’agents infectieux pour l’homme – 1.417 selon un décompte de 2007 – comme les virus, bactéries, prions, champignons et protozoaires, plus de la moitié sont d’origine animale. Preuve que les animaux nous contaminent de plus en plus, 70% des agents apparus ces quarante dernières années leur ont été attribués. Certaines espèces sont néanmoins plus à même que d’autres comme les vaches, les porcs ou le cheval : "Les premiers pourvoyeurs d'agents infectieux" selon Dr Jean-François Guégan, de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Arrivent ensuite les carnivores, rongeurs et oiseaux.
Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, les primates, proches de l'Homme génétiquement, "n'ont pas été de grands convoyeurs de maladies pour l'homme à quelques exceptions près parce que la transmission est avant tout une affaire de fréquence des contacts", explique l’expert. L’agent infectieux une fois transmis à l’homme se répand par l’intermédiaire des transports internationaux, les grands rassemblements sportifs ou religieux en profitant également de l’accroissement des grandes métropoles.
Une origine difficile à appréhender
"L'intensité et la rapidité de la circulation des agents pathogènes dans les grandes villes nous obligent à revisiter des pathologies qu'on croyait bien connaître comme la rougeole et la tuberculose", avec notamment des campagnes de vaccination plus précoces, indique Thierry Pineau, de l'Inra. D'où l'hypothèse des chercheurs quant à une pandémie urbaine.
Mais pour l’instant, il est encore très difficile d’appréhender l’apparition d’une pandémie : "Pour la dernière grande pandémie, tout le monde s'attendait à ce qu'elle vienne d'Asie et que le virus soit celui de la grippe aviaire H5N1. En fait, ça été le H1N1 et c'est venu des Amériques" (Mexique), souligne Sylvie Briand, directrice du programme mondial de lutte contre la grippe à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).