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C'est dans ce contexte qu'une importante délégation parlementaire marocaine participe aux travaux de la 75ème session du Comité exécutif de l'Union parlementaire africaine (UPA) et de la 42ème session de la conférence de l'Union, qui ont pris fin ce vendredi à Djibouti.
Selon des déclarations recueillies par la MAP, la forte présence du Parlement marocain, représenté par ses deux Chambres, à cette manifestation continentale découle de la conviction de l'institution législative nationale de l'importance de s'engager dans l'orientation diplomatique du Royaume visant
à valoriser les relations maroco-africaines et à réaliser les objectifs de développement solidaire en
Afrique.
Le député Omar Abbassi estime, à ce propos, que chaque parlementaire africain devrait être le porte-voix des questions, des préoccupations et des défis des populations des pays de l'Afrique, «un continent qui regorge autant de potentialités et d'énergies que de défis croissants».
Il a qualifié d'«exception» l'expérience marocaine dans la résolution des problèmes de l'Afrique liés notamment au développement, à la consolidation du choix démocratique, à la gestion des dossiers de la migration et d’asile et à l’accès des femmes et des jeunes aux postes de décision par respect des principes d'équité et d’égalité.
«Tout citoyen marocain participant à une manifestation régionale ou internationale ne peut qu'être fier du processus des réformes majeures entreprises par notre pays», s'est-il félicité en marge de la manifestation continentale.
Le Maroc s'efforce de partager ses expériences réussies avec les pays amis et frères, convaincus de la nécessité d'instaurer une solidarité entre les pays du continent et de renforcer la coopération interafricaine. Sur le registre de la migration, par exemple, le Maroc a réalisé des résultats sans précédent qui ont été salués par la communauté internationale.
Pour sa part, le conseiller Ahmed Ched a mis en évidence l'approche humanitaire qui caractérise la stratégie nationale de la migration et d'asile, et qui prévoit une meilleure intégration des immigrés dans le tissu socioéconomique du pays en leur permettant de bénéficier des mêmes services que
les citoyens marocains.
«Tout en présentant notre expérience pionnière dans ces domaines, nous espérons voir renforcer davantage les relations avec les pays frères et amis sur le continent africain», a-t-il déclaré.
Le Maroc n'a eu de cesse de plaider pour une Afrique uni et solidaire qui croit en un destin commun et à la nécessité de réaliser l'intégration économique pour les générations futures. Il est nécessaire donc de «parler d'une seule voix dans les forums internationaux », a soutenu, quant à lui, Omar El Fassi Fihri.
Le Maroc contribue au débat sur l'inclusion des femmes et des jeunes dans le processus de développement et leur participation à la vie politique, en tant qu'acteurs indispensables à la réalisation des objectifs de développement souhaités.
Les travaux de la 75ème session du Comité exécutif de l'Union parlementaire africaine (UPA) et de la 42ème session de la conférence de l'Union ont traité de questions liées à la contribution des jeunes à la promotion de la démocratie, de la paix, de la sécurité et de l'Etat de droit.
«La proportion de jeunes en Afrique est la plus élevée au monde, alors que la représentativité des femmes dans les Parlements reste encore modeste», a relevé Omar El Fassi, notant que le Maroc a fait de grands progrès dans ce domaine notamment après la Constitution de 2011.
«Nous sommes ici pour partager cette riche expérience avec nos amis pour une Afrique solidaire», a-t-il conclu.