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Un pas de plus de la part des Etats-Unis
Cet acte mémorable a constitué, selon le Souverain, un jalon et un moment charnière qui reflète la véritable profondeur de “notre relation spéciale et séculaire, porteuse des perspectives d’une coopération encore plus grande et d’un partenariat stratégique plus large”.
Cette semaine à Washington, la réaffirmation par les Etats-Unis de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et le nouvel élan fort donné au partenariat bilatéral d’exception, constituent à bien des égards un hymne à la Vision claire et perspicace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et au leadership du Souverain et du président Donald Trump en faveur de la paix et de la prospérité partagée.
En réaffirmant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, les Etats-Unis attestent de la constance de leur position, ainsi que d’une reconnaissance du leadership de SM le Roi qui a conforté et consolidé la stature du Maroc en tant que partenaire clé et écouté sur la scène internationale.
C’est bien le message qui a résonné haut et fort, cette semaine, dans la capitale fédérale américaine, tant par la voix de hauts responsables gouvernementaux que parmi des membres influents du Congrès, ou encore à travers les analystes de prestigieux centres de réflexion.
Par deux fois, à l’occasion de la visite de travail du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio a réitéré la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et réaffirmé l’alliance "solide" entre Rabat et Washington.
A travers un communiqué du département d’Etat et ensuite par une déclaration sur les réseaux sociaux officiels de la diplomatie américaine, M. Rubio, a fait part de la constance de la position des Etats-Unis en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et leur soutien à la proposition d’autonomie présentée par le Royaume comme “la seule base pour une solution juste et durable au différend” régional autour du Sahara marocain.
Les Etats-Unis "continuent de croire qu’une autonomie authentique sous souveraineté marocaine est la seule solution possible", a-t-il ajouté.
A quelques jours des consultations de l’ONU sur la question du Sahara, cette réaffirmation forte de la position des Etats-Unis, puissance internationale et membre influent du Conseil de sécurité, consolide davantage la dynamique croissante de soutien international à l'Initiative marocaine d'autonomie, comme seule solution sérieuse et crédible pour clore définitivement le différend artificiel. Cet appui renouvelé reflète à bien des égards l'adhésion de la communauté internationale à la vision proposée par le Royaume pour un avenir pacifique et prospère dans cette région.
A l’occasion de leur entrevue à Washington, MM. Rubio et Bourita ont en réaffirmé le “solide” partenariat entre les Etats-Unis et le Maroc au service de la paix et de la sécurité, sous le leadership du Président Trump et de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en plus de l’engagement des deux pays à favoriser leur coopération à tous les niveaux pour “faire avancer les priorités communes dans la région”.
Même son de cloche au niveau du Congrès. Plusieurs membres influents de l’institution législative américaine ont fait écho à l’engagement des Etats-Unis à consolider davantage son partenariat stratégique multiforme avec le Maroc, et salué le leadership de Sa Majesté le Roi en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité régionales et internationales.
Lors de sa visite de travail de deux jours dans la capitale fédérale américaine, M. Bourita a ainsi eu des entretiens avec des présidents de Commissions stratégiques du Congrès, dont le Sénateur Lindsay Graham, les représentants Brian Mast, Joe Wilson et Mario Diaz Balart, ainsi que des membres de l’Abraham Accords Caucus des deux Chambres du Congrès.
“Les Etats-Unis soutiennent le Maroc pour favoriser la paix”, a notamment affirmé Joe Wilson à l’issue de ses entretiens avec Nasser Bourita, relevant que les discussions ont porté sur “notre partenariat de longue date et notre engagement en faveur de la paix dans la région, notamment la stabilité du Sahara face aux terroristes du +polisario+”.
En réaffirmant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, les Etats-Unis consacrent “la constance” de leur position, tout en saluant le rôle du Maroc pour la paix et la prospérité, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a déclaré, pour sa part, le congressman Mario Díaz-Balart. Sous le règne du Souverain, le Maroc est devenu "un allié et un partenaire essentiel" des Etats-Unis pour la paix au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.
De son côté, la Congresswoman républicaine Ann Wagner a qualifié le Maroc de “partenaire essentiel” des Etats-Unis dans la poursuite de la paix, de la stabilité et de la prospérité en Afrique et au Moyen-Orient.
Dans la même veine, le représentant démocrate, Brad Schneider, a affirmé que la relation entre les Etats-Unis et le Royaume “est vieille de plusieurs siècles et n’a jamais été aussi pertinente”.
“Le Maroc joue un rôle essentiel dans la promotion de nos intérêts communs en matière de stabilité, de prospérité et de paix”, a indiqué M. Schneider, en se félicitant du dialogue “ouvert et stratégique” engagé au sujet des opportunités mais aussi des défis auxquels est confrontée la région.
Une illustration “majeure” de la solidité de l’axe Rabat-Washington, les deux membres du Congrès américain citent l’African Lion, le plus grand exercice militaire conjoint annuel sur le continent africain, un exemple saillant du partenariat de défense entre les Etats-Unis et le Maroc et de la coordination multilatérale.
Pour l’ancien président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants des Etats-Unis, Edward Royce, les deux pays alliés attestent, à travers les nouveaux engagements de haut niveau, d’une “volonté commune d’approfondir leur partenariat par le biais d’une coopération diplomatique, sécuritaire et économique accrue dans une région confrontée à une complexité et une instabilité croissantes”.
Par Omar Achy (MAP)