-
Ils pensent avoir découvert un astéroïde… c’était la voiture Tesla envoyée dans l’espace par Elon Musk
-
Une influenceuse crée le chaos dans une station de ski italienne
-
Radja Nainggolan privé de liberté pour trafic de drogue
-
Il refuse de vendre sa maison et se retrouve encerclé par une autoroute
-
« Une odeur de chair en décomposition »… L’Australie se passionne pour cette fleur rare et puante
"Aujourd'hui, tout le monde de Bruce Springsteen à U2 doit beaucoup à Bob", a affirmé M. Obama dans la salle d'apparat de la Maison Blanche, aux côtés de l'icône du "protest song" des années 1960, redingote à décorations argentées, noeud papillon et lunettes noires qu'il n'a pas retirées de la cérémonie.
"Il n'y a pas de plus grand géant dans l'histoire de la musique américaine", a assuré M. Obama à propos de Dylan, 70 ans dont 50 de carrière.
"Après toutes ces années, il est toujours à la recherche d'un son, d'un petit peu de vérité, et je dois dire que je suis vraiment un grand fan", a ajouté M. Obama, malicieux, avant de passer la "presidential medal of freedom" autour du cou de l'auteur-compositeur et interprète de chansons comme "Like a rolling stone", "A hard rain's a-gonna fall" ou encore "Desolation row".
Le président, né en 1961, un an avant la sortie du premier album de Bob Dylan, a assuré avoir écouté ses chansons lorsqu'il était étudiant. "Le monde s'était ouvert à moi, parce que (Dylan) avait saisi quelque chose de vital au sujet de ce pays", a-t-il estimé.
Outre Dylan, M. Obama a remis cette décoration en particulier à l'ancienne secrétaire d'Etat Madeleine Albright, la romancière prix Nobel de littérature Toni Morrison, l'ancien astronaute John Glenn et l'ex-juge de la Cour suprême John Paul Stevens, ces deux derniers étant nonagénaires.
"Ce qui est formidable dans ces cérémonies, pour moi, est que tant de ces gens sont mes héros, à titre individuel. Je sais quel effet ils ont eu sur ma vie", a affirmé M. Obama, en citant en particulier Toni Morrison.