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Le brachiosaure grandissant de plus de 30 cm et dépassant les 13 mètres, le T-rex et l'allosaure poussant eux aussi de plusieurs centimètres par rapport aux reconstitutions des muséums d'histoire naturelle : c'est le scénario dévoilé par l'équipe du Dr Casey Holliday, de l'université du Missouri.
Les chercheurs ont étudié les membres d'autruches et d'alligators - parmi les plus « proches » parents actuels des dinosaures - et les ont comparés à ceux de tyrannosaures, d'allosaures, de brachiosaures et de tricératops. Ils ont constaté que les os, une fois débarrassés de leurs cartilages, devenaient 4 à 10 % plus petits, et présentaient des "signatures" caractéristiques de la présence de cartilage, signatures qu'ils ont retrouvées sur les os de dinosaures. Lesquels avaient donc aussi, concluent-ils, de puissants cartilages au niveau de leurs articulations, qui rendaient leurs pattes sensiblement plus longues et plus solides. Comme tous les tissus mous, les cartilages ne sont plus présents sur les fossiles, faussant légèrement les reconstitutions de squelettes. Si l'objet principal de cette recherche était d'étudier la façon dont certaines espèces acquièrent des articulations solides - avec des implications médicales, notamment concernant l'arthrite - ces résultats pourraient être également utiles aux spécialistes des dinosaures pour mieux comprendre comment se tenaient et se mouvaient ces animaux.