Le parlementaire marocain et membre du Bureau politique de l’USFP, Omar Aanan, n’y est pas allé par quatre chemins : il est temps que les forces progressistes d’Afrique fassent preuve de courage politique et se positionnent sans ambigüité contre les crimes commis en territoire palestinien.
Pour Anan, le constat est accablant : escalade des violences, blocus insupportable de Gaza, expulsions forcées en Cisjordanie et bombardements systématiques sur des civils innocents. Ces crimes, qu’il qualifie de flagrantes violations des droits humains, nécessitent une réaction ferme et coordonnée de la part de la communauté internationale.
Dans son discours, le député ittihadi a réitéré le soutien inébranlable du Maroc à la cause palestinienne. Sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, le Royaume continue d’œuvrer, à travers des initiatives concrètes comme celles de Bayt Mal Al-Qods, pour soutenir la résilience des Palestiniens face aux politiques coloniales et destructrices.
Le rôle de l’Afrique, selon Aanan, ne se limite pas à la solidarité symbolique. Il appelle les membres de la Commission Afrique à intégrer dans la déclaration finale de Rabat une recommandation forte: pousser les grandes puissances à reconnaître officiellement l’Etat palestinien sur les frontières de 1967, avec Al Qods comme capitale. Un tel geste, insiste-t-il, représenterait une avancée significative vers un équilibre des forces et l’ouverture d’un dialogue sérieux pour la paix.
L’Afrique, qui fut jadis le théâtre de luttes contre les colonisations les plus brutales, a la responsabilité morale de porter cette cause universelle. "Notre héritage de résistance aux oppressions impériales nous oblige à défendre sans relâche les droits inaliénables des Palestiniens", souligne-t-il.
Dans un rappel poignant, le président d’honneur de la Commission Afrique a mis en garde contre la tendance à diluer le conflit israélo-palestinien dans des termes ambigus comme « conflit de deux Etats », qui tendent à égaliser bourreau et victime. "C’est une question de justice, pas de religion ou d’ethnie", a-t-il martelé.
Son message est clair : l’Afrique doit rester unie et fidèle à ses valeurs progressistes, en dénonçant avec force toutes les formes d’occupation et en refusant de céder aux pressions des lobbies qui tentent de relativiser l’ampleur de la tragédie palestinienne.
En conclusion, Aanan a appelé à une union des forces palestiniennes et internationales pour faire face aux injustices. "L’histoire ne pardonnera pas à ceux qui détournent les yeux devant ce bain de sang et cette oppression quotidienne", a-t-il averti, en lançant un appel vibrant à ses camarades de l’Internationale socialiste pour intensifier la lutte en faveur de la liberté et de la dignité humaine.
M.O