-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
«Nous devons encore faire des recherches pour comprendre pourquoi il y a deux fois plus d'abeilles dans les quartiers moins riches mais cela a certainement à voir avec le genre de fleurs que les gens aisés font pousser dans leurs jardins», explique Mark Goddard, qui a dirigé les recherches, au Telegraph. «Ils ont de plus grands jardins mais ils plantent beaucoup de massifs qui ne sont pas utiles aux pollinisateurs. Dans les quartiers plus pauvres, les gens tolèrent mieux les mauvaises herbes, les trèfles et les pissenlits sur leurs pelouses. Il y a aussi plus de terrains en friche qui fournissent de la nourriture et des abris pour les abeilles.»
En revanche, les oiseaux ont tendance à préférer les quartiers huppés, où les arbres sont plus nombreux. Difficile donc de préconiser un changement radical dans la manière d'entretenir son jardin. Si la lavande, le lilas et la bourrache sont conseillés pour nourrir les abeilles, les chercheurs n'ont pas osé demander aux plus fortunés de laisser un peu d'herbe sauvage dans leur jardin: «Les gens viendraient frapper à leur porte pour dire que la haie est mal taillée», reconnaît Mark Goddard. Sauver les apparences ou sauver les abeilles, les riches vont devoir choisir.