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"Si vous deviez le reconstituer, je vous dirais de le faire un peu comme un bébé éléphant, mais plus trapu, avec des membres plus épais, et à l'âge adulte il aurait des défenses recourbées", a expliqué à l'AFP Victoria Herridge, paléontologue au Muséum d'histoire naturelle de Londres et auteur de l'étude.
"L'image la plus proche serait celle d'un bébé éléphant d'Asie, mais avec des défenses", résume-t-elle, jugeant que l'animal, disparu depuis longtemps, était "probablement assez mignon".
Le "nanisme insulaire" est un phénomène bien connu des biologistes. Sans doute pour résister à la pression d'un environnement restreint, de ressources limitées et à une prédation accrue, les espèces de grands mammifères confinées sur des îles ont tendance au cours de leur évolution à développer une taille réduite. A l'inverse, les petits mammifères tendent à augmenter leur taille au fil du temps.
Des exemples d'éléphants préhistoriques (Paleoloxodon) nains sont ainsi bien connus sur des îles de Méditerranée, comme la Sicile ou Malte.
Un fossile trouvé en 1907 par des scientifiques britanniques dans le nord de la Crète avait lui aussi été longtemps attribué à la famille des éléphants.
Pour tenter de dissiper une polémique en cours sur la généalogie compliquée de ce pygmée crétois, Mme Herridge et ses collègues ont procédé à une comparaison anatomique de dents et d'ossements du mini-mastodonte avec ceux d'autres éléphants et mammouths nains déjà connus.
Selon eux, le spécimen crétois est bel et bien un mammouth, qui doit donc répondre au nom savant de Mammuthus creticus.
Sa taille réduite, 1,13 m au garrot, en font "le plus petit mammouth à avoir jamais évolué", assurent les chercheurs dans leur étude, publiée par la revue britannique Proceedings of the Royal Society B.