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L'étude, publiée dans l'American Journal of Public Health, a porté sur les données récoltées dans le cadre de l'enquête Cardya (Coronary artery risk development in young adults). Cette étude basée sur l'observation de 5.115 hommes et femmes de 18 à 30 ans a permis d'identifier quelques facteurs menant à l'obésité. La professeure Belinda Needham a ensuite réussi à déterminer un lien entre dépression et obésité, notamment l'obésité abdominale.
En effet, durant une période de 15 ans, les adultes suivis ayant subi divers épisodes dépressifs ont pris du poids bien plus vite que les autres. En revanche, ceux qui avaient commencé à grossir n'ont pas subi de dépression. C'est donc bien la dépression qui entraîne la prise de poids et non l'inverse.
L'obésité abdominale est liée à des risques accrus de développer un cancer, ainsi qu'à une augmentation de l'occurrence des maladies cardiovasculaires.