-
Abderrahim Chahid pointe les gros écarts entre les promesses avancées par le gouvernement et son passage à l’acte
-
Le positionnement du Maroc sur la carte industrielle mondiale et les obstacles entravant la mise en œuvre de la politique hydrique au centre des interpellations des deux Groupes socialistes
-
Marco Rubio à la tête de la diplomatie américaine : L’heure est à la recomposition des équilibres au Maghreb
-
Conférence sur l’évolution du dossier du Sahara marocain à la lumière des positions de l’Espagne et de la France
-
Le pari mondial de la COP29 : Accélérer et améliorer le financement climatique
“Mon pays voudrait réaffirmer son plein appui à l’initiative de large autonomie pour le Sahara proposée par le Maroc, soutenue par plus de 107 Etats membres de l’ONU”, a affirmé Yassi Brou, ministre conseiller à la Mission permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’ONU à New York.
Il a souligné que l’initiative d’autonomie, qui est conforme au droit international, à la Charte et aux résolutions pertinentes des Nations unies, notamment celles du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, a le mérite de prendre en compte les spécificités du Sahara marocain.
“Elle donne l’occasion aux habitants de s’impliquer activement dans la gestion de la vie politique et socio-économique de cette région”, a-t-il fait valoir, relevant que ces populations choisissent librement leurs représentants locaux et nationaux, lors des différentes élections démocratiques organisées régulièrement dans le Royaume.
Dans ce cadre, le diplomate ivoirien a salué la participation aux travaux de ce séminaire de certains élus du Sahara marocain issus de ces scrutins.
Il a en outre fait observer que le climat de paix et de stabilité que connaît la région favorise son plein développement socio-économique, notant que la population locale bénéficie des dividendes des investissements massifs entrepris par le Maroc dans le cadre de son nouveau modèle de développement des provinces du Sud.
“Ces réalisations ont significativement relevé le niveau de vie des habitants et amélioré l’Indice de développement humain du Sahara marocain”, a-t-il indiqué.
L’intervenant a également mis en avant le renforcement du rôle des Commissions régionales des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla et la coopération exemplaire du Maroc avec le Haut-Commissariat des droits de l’Homme.
Ces initiatives et actions louables prises par le Maroc méritent d’être saluées et attestent de la crédibilité de l’initiative de large autonomie qui confère aux habitants du Sahara marocain de nombreuses et importantes prérogatives.
Par la même occasion, le diplomate ivoirien a exprimé le “plein” soutien de son pays à l’ONU “qui constitue le cadre approprié pour le règlement de ce différend régional de longue date”, appelant à la poursuite du processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies, en vue d’aboutir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis entre toutes les parties prenantes.
“Ma délégation se réjouit de l’exclusivité de l’ONU dans la recherche d’un dénouement politique au différend autour du Sahara marocain et salue la détermination du Secrétaire général, Antonio Guterres, à lui trouver une issue pacifique et définitive”, a-t-il signalé.
Il s’est félicité également de la visite de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, le 04 avril 2024 dans le Royaume.
Le diplomate ivoirien a exhorté l’Envoyé personnel à intensifier ses bons offices en faveur de la reprise du processus des tables rondes avec les mêmes participants et dans les mêmes format et dynamique que les deux précédentes tables rondes tenues en 2018 et 2019 en Suisse.
Dans la perspective de la tenue de cette troisième table ronde, la Côte d’Ivoire appelle toutes les parties à s’engager résolument dans le processus onusien, comme le recommande la résolution 2703 du Conseil de sécurité, a-t-il souligné.
Il a, à ce propos, indiqué que son pays “note avec satisfaction” les efforts considérables consentis par le Maroc en vue de parvenir à une solution de compromis dans ce différend.
Il a de même salué le respect par le Royaume des accords militaires, tout en invitant toutes les parties prenantes au respect du cessez-le-feu et à une franche coopération avec la MINURSO.
Et de conclure en exhortant toutes les parties prenantes à rester mobilisées tout au long du processus politique afin de parvenir à un règlement pacifique du différend régional sur le Sahara marocain.
Saint-Vincent-et-les-Grenadines a réitéré, devant les membres du Comité des 24 de l’ONU, son soutien au plan marocain d’autonomie, le qualifiant de “solution unique” au différend régional autour du Sahara marocain
S’exprimant lors du Séminaire régional du C24 pour les Caraïbes, Lasana Andrews, conseillère à la Mission permanente de Saint-Vincent-et-les-Grenadines à l’ONU, a appelé toutes les parties à ce différend régional de rester engagées dans le processus politique sous l’égide de l’ONU et d’œuvrer en faveur d’une solution réaliste, pragmatique, durable et de compromis à la question du Sahara marocain.
Elle a, par ailleurs, salué les efforts déployés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, visant à faciliter le processus politique.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée s’est félicité, lors du séminaire du C24 pour les Caraïbes du soutien international grandissant à l’initiative d'autonomie présentée par le Maroc pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara marocain.
"Il est agréable de constater le soutien international croissant à cette proposition de compromis crédible, et nous sommes encouragés par un tel appui qui contribuera à aider toutes les parties prenantes concernées dans ce différend à trouver une solution amiable, durable et pacifique", a souligné le chargé d’affaires de la Papouasie-Nouvelle-Guinée auprès de l’ONU, Fred Sarufa.
Il a, de même, exprimé le soutien ferme de son pays au processus politique en cours sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU, avec la facilitation de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à parvenir à une solution politique “mutuellement acceptable, négociée et durable” à ce conflit artificiel.
Appelant au maintien de ce “momentum”, l’intervenant a souligné que son pays encourage les efforts visant à reprendre le processus “important” des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du “polisario” conformément à la résolution 2703 du Conseil de sécurité.
Le diplomate a, en outre, mis en avant le plein respect par le Maroc du cessez-le-feu et sa coopération louable avec la MINURSO, exhortant les autres parties à faire de même.
Il a par ailleurs salué les efforts continus du Royaume pour promouvoir le développement durable dans les provinces du Sud à travers des investissements dans les infrastructures et les projets socio-économiques, soulignant que cette dynamique améliore grandement les conditions de vie des populations locales.
M. Sarufa s'est également félicité de la participation des représentants démocratiquement réélus des populations des provinces du Sud dans les deux tables rondes à Genève, au séminaire régional du C24, ainsi qu’aux sessions annuelles du même comité.
Il a relevé que l’ouverture par plusieurs pays de consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune se veut une reconnaissance des efforts consentis par le Maroc.
Le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l’ONU a, de même, salué les efforts "positifs" déployés par le Maroc en vue de renforcer les droits de l’Homme dans la région.
Il a, par ailleurs, exprimé la préoccupation continue de son pays quant aux violations des droits fondamentaux des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, notamment les femmes et les enfants, soulignant la nécessité de régler rapidement cette situation.
Il a enfin appelé à permettre au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés de procéder à l'enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf, dans le nord-ouest de l’Algérie.