-
Ils pensent avoir découvert un astéroïde… c’était la voiture Tesla envoyée dans l’espace par Elon Musk
-
Une influenceuse crée le chaos dans une station de ski italienne
-
Radja Nainggolan privé de liberté pour trafic de drogue
-
Il refuse de vendre sa maison et se retrouve encerclé par une autoroute
-
« Une odeur de chair en décomposition »… L’Australie se passionne pour cette fleur rare et puante
L’UEFA a annoncé mercredi qu’elle allait lancer un appel à candidature pour l’Euro-2020, après avoir reçu des manifestations d’intérêt de plusieurs pays.
Parmi eux, la Turquie semble en bonne position, avec son économie flamboyante 8,9% de croissance en 2010, 8,5% en 2011 et 4 à 5% attendus en 2012 dans un contexte de stagnation globale et un dossier qui n’avait échoué que d’une voix à remporter l’organisation de l’Euro-2016, finalement attribué à la France.
Outre la Turquie, seule la petite Géorgie et un trio composé de l’Irlande, de l’Ecosse et du Pays de Galles, ont pour l’heure manifesté publiquement leur intérêt pour la compétition.
Et le président de l’UEFA, Michel Platini a déjà exprimé sa préférence. “Le dossier turc est fort, il faut que la Turquie ait l’Euro”, avait déclaré en mars l’ancien N.10 des Bleus, aujourd’hui à la tête de l’instance européenne du football.
Un soutien haut placé donc, mais à une condition: “Le seul petit problème, c’est qu’Istanbul sera candidat pour les JO et l’Euro, c’est peut-être un peu beaucoup. Mais si Istanbul n’a pas les JO, je voterai pour la Turquie”, avait souligné M. Platini.
Du côté de l’Olympe, on partage le même avis: pas de place pour deux compétitions de cette envergure dans un même pays.
“La décision finale appartiendra au gouvernement (turc), mais je dirais que l’élection (de la ville hôte) sera conditionnée à l’organisation d’une autre compétition”, a affirmé la semaine dernière Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO).
Alors de quel côté penchera la Turquie? Vers un Euro-2020 semblant à portée de main ou vers une course pour les J.O ?
Car dans l’option olympique, Istanbul se retrouve opposée à des adversaires de poids: Tokyo d’abord, clairement favorite, qui fut l’une des grandes perdantes du vote pour l’édition 2016, attribuée à Rio, alors qu’elle possédait de l’avis des experts le meilleur dossier technique. Mais aussi Madrid, et pourquoi pas Doha. Le cinquième concurrent, Bakou, semble moins bien placé.
Pour le Comité national olympique turc (CMOK), l’issue du dilemme ne fait pourtant pas de doute. “L’organisation des Jeux à Istanbul est une priorité nationale, la Turquie ne fera jamais rien qui puisse la mettre en péril”, a déclaré à l’AFP Hasan Arat, du CMOK, futur chef de la candidature turque si Istanbul est admise le 23 mai par le CIO sur la liste des villes reconnues aptes à recevoir les JO-2020.
“Notre offre est une offre gouvernementale” appuyée par des garanties de l’Etat, a souligné M. Arat, tandis que la procédure concernant l’Euro-2020 n’en est qu’au stade de la lettre d’intention.
La situation devrait s’éclaircir le 23 mai, estime Esat Yilmaer, membre du conseil de direction du CMOK.
“Nous avons présenté dans notre lettre de candidature la garantie que la Turquie n’organiserait pas d’événement majeur (en 2020). Si Istanbul est retenue (dans la liste réduite du CIO), nous respecterons cet engagement”, a assuré M. Yilmaer.
Interrogée par l’AFP sur l’avenir de ses projets européens, la Fédération turque de football (TFF) s’est abstenue de toute réponse.
Le CIO désignera le 7 septembre 2013 la ville hôte des JO-2020, tandis que l’UEFA élira le pays organisateur de l’Euro-2020 début 2014.