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Le premier et le plus grave des problèmes soulevés par la lettre de l’Amicale Al Moustakbal Essaouira El Jadida est incontestablement celui de l’assainissement liquide. Faute de réalisation des travaux de la station d’épuration propre à ce nouveau quartier aux dimensions d’une ville satellite, l’environnement, la santé des habitants, et les nappes phréatiques se trouvent aujourd’hui menacées par les flaques des eaux usées issues des fosses septiques. Le souci sécuritaire est dû à l’absence d’un poste de police susceptible de mettre un terme aux actes de vol perpétrés fréquemment. Même constat sur le plan sanitaire, puisqu’aucune démarche n’a été jusqu’alors prise pour mettre en place un centre de santé malgré les promesses des responsables locaux. Une situation insoutenable qui a donné lieu à des décès faute de structures d’urgence de proximité.
Sur le plan pédagogique et social, les habitants d’Essaouira El Jadida jugent indispensable la création d’un collège pour épargner aux élèves le calvaire quotidien du transport public, et de structures socioculturelles à l’adresse des enfants, des jeunes et des femmes, ainsi que des espaces verts pour que cette ville nouvelle soit vraiment habitable.
Bref, pour l’Amicale Al Moustakbal, Essaouira El Jadida est l’illustration des projets immobiliers dépourvus d’infrastructures et de services de base requis pour les rendre viables.