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Même son de cloche chez le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, qui n'a pas hésité, lors de la séance d'ouverture à déplorer, sous les applaudissements d'une assistance tellement émue, la séquestration de ces femmes et mères, séparées de leurs enfants déportés vers des camps d'entraînement dans d'autres pays, les conditions sauvages et inhumaines dans lesquelles elles vivent sous la menace quotidienne des armes, ainsi que toutes les formes de violences, de menaces et d'exploitations inhumaines auxquelles elles sont exposées.
"Toutes ces violations flagrantes des droits de l'Homme s'exercent sur des femmes marocaines déportées abusivement, et sur un territoire relevant de la souveraineté d'un Etat voisin et ami qui est l'Algérie. Un Etat membre de la Communauté internationale, pour lequel la mémoire collective commune des deux peuples marocain et algérien conserve la solidarité et la contribution d'un grand nombre de femmes marocaines en général et celles de la région de l'Oriental en particulier, à la lutte algérienne pour la libération contre la colonisation", a dit le ministre.
M. Ameur a, dans ce contexte, mis en relief la mobilisation du Royaume, hommes et femmes, à défendre l'intégrité territoriale du Maroc. "Il ne s'agit pas tout simplement d'une défense des frontières du Maroc mais d'une défense même de son existence", a rappelé le ministre, citant, dans ce sens, les propos de SM le Roi Mohammed VI dans son discours du 6 novembre 2009 à l'occasion de la célébration du 34ème anniversaire de la Marche Verte.
Pour ces femmes séquestrées, l'immigration se présente, plus que jamais, comme une perspective d'espoir, compte tenu du droit à la circulation et au voyage qu'elle leur offre, relevant que ces femmes sont vraiment les plus dignes d'une solidarité humaine mondiale en vue de les sauver et de garantir leurs droits fondamentaux à la vie, à la santé, à la dignité, à la sécurité et aux libertés de circulation, de voyage et de retour.