-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
En effet, ces scientifiques ont montré que ces fortes chaleurs ne se développent que très rarement après des mois pluvieux, de janvier à mai. A contrario, un hiver et un printemps secs favorisent l’apparition de fortes chaleurs l'été suivant. Avec le réchauffement climatique, les précipitations devraient diminuer, ce qui devrait aboutir à l'apparition de vagues de chaleur intenses. C’est ce qu’expliquent les résultats qui viennent d'être publiés en ligne par la revue Nature Climate Change.
Selon l’étude, la mesure des précipitations durant le printemps et l'hiver permettraient de prévoir la fréquence de jours très chauds durant l'été suivant, et les raisons physiques qui sont à l'origine d'une telle prévisibilité. Les chercheurs montrent que la prévisibilité des fortes chaleurs dépend de la circulation atmosphérique (cyclonique et anticyclonique). En effet, l’association entre un anticyclone et une importante sécheresse entraîne une sécheresse plus grande encore sous l’action de l’énergie solaire.
Inversement, après un ou plusieurs mois pluvieux, une part importante de cette énergie participe à l'évaporation de l'humidité des sols et la transpiration des plantes, ce qui limite fortement l'augmentation des températures. Ainsi, même après un printemps très sec, de fortes précipitations en début d'été peuvent rapidement empêcher l'apparition de températures élevées (et donc d'épisodes de chaleurs intenses).