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La décision de la mairie de Guernica de décerner le prix des droits de l’Homme à Mohamed
Abdelaziz continue de susciter des réactions,
notamment de la part des associations de ralliés qui regroupent des ex-locataires des geôles du Polisario.
C’est ainsi que Libé a reçu une lettre adressée à José María Gorroño, maire de la ville de
Guernica-Lumo et signée par Semlali Aâbadila, président de l’Association «Arrai».
Semlali Aâbadila avait rallié la mère patrie au cours des années 90 suite à l’appel Royal du
regretté Souverain Hassan II
« La patrie est clémente et miséricordieuse».
Durant sa présence dans les camps de Tindouf, il a été emprisonné par les geôliers du Polisario dans la tristement célèbre prison d’Arrachid près de
Rabouni. Une fois de retour au Maroc, Semlali
Aâbadila s’est activé pleinement dans différentes
manifestions, prenant part à plusieurs forums et sessions de droits de l’Homme à Genève où
il a exposé les méfaits et sévices pratiqués
par le Polisario à l’encontre des citoyens
séquestrés dans les camps de la honte à Tindouf.
«Nous avons été littéralement sidérés lorsque nous avons appris votre intention de dédier le Prix Guernica pour la paix et la réconciliation à un individu dont nous et des milliers d’autres avons été victimes de ses exactions.
Avec cette attention non méritée, les valeurs pacifistes se voient bafouées, piétinées et ce au profit des agissements sanguinaires, d’un dictateur inamovible qui , depuis plus de 40 années, est inébranlable de son siège. Ce dernier, en collaboration étroite avec les renseignements algériens, a réussi à éliminer, le véritable fondateur du Front Polisario, El Ouali Moustapha Sayed.
Cerné de toutes parts et étouffé par la mainmise algérienne, El Ouali n’avait d’autre choix que l’opération suicide, à savoir l’attaque de la capitale mauritanienne, Nouakchott. D’ailleurs, dans le cadre des liquidations physiques commises par ce tortionnaire du 21ème siècle, le doute plane encore sur la mort suspecte de Mahfoud Ali Beyba, ex-pseudo premier ministre et ex-négociateur principal du Front Polisario, tout comme sur la mort de Ismaël Mohamed Fadel, jadis représentant du Polisario à Paris et Londres.
Si on admet qu’une, deux ou trois personnes peuvent avoir menti mais de là à douter de ce que des milliers de personnes sont unanimes pour confirmer la responsabilité de ce sanguinaire et sur l’impérieuse nécessité de fuir les camps de Tindouf et rallier le Maroc, cela suppose que vous réfléchissiez avant de commettre une erreur que nous considérerons comme un encouragement aux violations des droits humains et une bénédiction des crimes commis sous la responsabilité du führer sahraoui. Savez-vous que depuis la fin des années 80, à nos jours, plus de 8000 personnes (hommes, femmes, enfants, vieillards) ont fui les camps de Tindouf, fuyant la terreur et la répression que fait régner ce dictateur auquel vous vous apprêtez à dédier le Prix de la paix et de la réconciliation.
Il est inadmissible que le Prix de la paix et de la réconciliation soit décerné à un individu considéré comme le plus grand criminel que l’Afrique du nord ait connu et qui s’obstine à faire perdurer les souffrances de dizaines de milliers de Sahraouis qu’il affame pour s’enrichir, lui et les siens.
Si le Maroc a, aux premières années du conflit artificiel du Sahara, commis des maladresses, les choses ont pris une nouvelle tournure à partir des années 90, du siècle dernier. Il mènera une politique de réconciliation, indemnisant les Sahraouis affectés par les années de plomb. Tandis que sous la direction de celui à qui vous destinez ce valeureux Prix, le chef du Polisario encouragé et soutenu par son mentor algérien, s’entête à ne pas reconnaître le mal qu’il a fait aux Sahraouis. Pour ne pas parler d’indemnisation et encore moins de réconciliation.
Même après le soulèvement généralisé des populations des camps de Tindouf qui était l’expression de leur ras-le-bol et qui fut atrocement réprimé par la milice polisarienne, soutenue par l’armée algérienne.
Depuis lors, sa direction avec à sa tête celui que, malheureusement, vous avez décidé d’honorer à travers ce Prix, a choisi d’affamer, d’opprimer et de marginaliser les populations innocentes au lieu de s’ouvrir et d’adopter la voie de la réconciliation, de la liberté et de la paix.
Que le Prix soit remis au médecin et psychologue social, Carlos Martín Beristain, pour son action au cours des trente dernières années dans le soutien et l'assistance aux victimes de conflits, nous ne pouvons que nous en féliciter. Mais, à ce qu’on entache cet honorable trophée en le décernant à un sanguinaire comme le chef de la horde dirigeante du Polisario, cela fera se remuer, dans leurs tombes Alfred Nobel, Mahatma Gandhi. Ainsi au nom des victimes, des opprimés, de tous ceux qui ont été touchés voire meurtris et leur dignité bafouée par les actes barbares et sanguinaires de celui que vous vous proposez d’honorer du Prix Guernica pour la paix et la réconciliation, nous vous lançons un appel afin de ne pas remuer le couteau dans nos plaies encore fraîches et loin d’être cicatrisées en attribuant ce Prix à celui qui est à l’origine de tous nos malheurs et ceux de tous les habitants de la sous-région».
* Président de l’Association Arrai
Abdelaziz continue de susciter des réactions,
notamment de la part des associations de ralliés qui regroupent des ex-locataires des geôles du Polisario.
C’est ainsi que Libé a reçu une lettre adressée à José María Gorroño, maire de la ville de
Guernica-Lumo et signée par Semlali Aâbadila, président de l’Association «Arrai».
Semlali Aâbadila avait rallié la mère patrie au cours des années 90 suite à l’appel Royal du
regretté Souverain Hassan II
« La patrie est clémente et miséricordieuse».
Durant sa présence dans les camps de Tindouf, il a été emprisonné par les geôliers du Polisario dans la tristement célèbre prison d’Arrachid près de
Rabouni. Une fois de retour au Maroc, Semlali
Aâbadila s’est activé pleinement dans différentes
manifestions, prenant part à plusieurs forums et sessions de droits de l’Homme à Genève où
il a exposé les méfaits et sévices pratiqués
par le Polisario à l’encontre des citoyens
séquestrés dans les camps de la honte à Tindouf.
«Nous avons été littéralement sidérés lorsque nous avons appris votre intention de dédier le Prix Guernica pour la paix et la réconciliation à un individu dont nous et des milliers d’autres avons été victimes de ses exactions.
Avec cette attention non méritée, les valeurs pacifistes se voient bafouées, piétinées et ce au profit des agissements sanguinaires, d’un dictateur inamovible qui , depuis plus de 40 années, est inébranlable de son siège. Ce dernier, en collaboration étroite avec les renseignements algériens, a réussi à éliminer, le véritable fondateur du Front Polisario, El Ouali Moustapha Sayed.
Cerné de toutes parts et étouffé par la mainmise algérienne, El Ouali n’avait d’autre choix que l’opération suicide, à savoir l’attaque de la capitale mauritanienne, Nouakchott. D’ailleurs, dans le cadre des liquidations physiques commises par ce tortionnaire du 21ème siècle, le doute plane encore sur la mort suspecte de Mahfoud Ali Beyba, ex-pseudo premier ministre et ex-négociateur principal du Front Polisario, tout comme sur la mort de Ismaël Mohamed Fadel, jadis représentant du Polisario à Paris et Londres.
Si on admet qu’une, deux ou trois personnes peuvent avoir menti mais de là à douter de ce que des milliers de personnes sont unanimes pour confirmer la responsabilité de ce sanguinaire et sur l’impérieuse nécessité de fuir les camps de Tindouf et rallier le Maroc, cela suppose que vous réfléchissiez avant de commettre une erreur que nous considérerons comme un encouragement aux violations des droits humains et une bénédiction des crimes commis sous la responsabilité du führer sahraoui. Savez-vous que depuis la fin des années 80, à nos jours, plus de 8000 personnes (hommes, femmes, enfants, vieillards) ont fui les camps de Tindouf, fuyant la terreur et la répression que fait régner ce dictateur auquel vous vous apprêtez à dédier le Prix de la paix et de la réconciliation.
Il est inadmissible que le Prix de la paix et de la réconciliation soit décerné à un individu considéré comme le plus grand criminel que l’Afrique du nord ait connu et qui s’obstine à faire perdurer les souffrances de dizaines de milliers de Sahraouis qu’il affame pour s’enrichir, lui et les siens.
Si le Maroc a, aux premières années du conflit artificiel du Sahara, commis des maladresses, les choses ont pris une nouvelle tournure à partir des années 90, du siècle dernier. Il mènera une politique de réconciliation, indemnisant les Sahraouis affectés par les années de plomb. Tandis que sous la direction de celui à qui vous destinez ce valeureux Prix, le chef du Polisario encouragé et soutenu par son mentor algérien, s’entête à ne pas reconnaître le mal qu’il a fait aux Sahraouis. Pour ne pas parler d’indemnisation et encore moins de réconciliation.
Même après le soulèvement généralisé des populations des camps de Tindouf qui était l’expression de leur ras-le-bol et qui fut atrocement réprimé par la milice polisarienne, soutenue par l’armée algérienne.
Depuis lors, sa direction avec à sa tête celui que, malheureusement, vous avez décidé d’honorer à travers ce Prix, a choisi d’affamer, d’opprimer et de marginaliser les populations innocentes au lieu de s’ouvrir et d’adopter la voie de la réconciliation, de la liberté et de la paix.
Que le Prix soit remis au médecin et psychologue social, Carlos Martín Beristain, pour son action au cours des trente dernières années dans le soutien et l'assistance aux victimes de conflits, nous ne pouvons que nous en féliciter. Mais, à ce qu’on entache cet honorable trophée en le décernant à un sanguinaire comme le chef de la horde dirigeante du Polisario, cela fera se remuer, dans leurs tombes Alfred Nobel, Mahatma Gandhi. Ainsi au nom des victimes, des opprimés, de tous ceux qui ont été touchés voire meurtris et leur dignité bafouée par les actes barbares et sanguinaires de celui que vous vous proposez d’honorer du Prix Guernica pour la paix et la réconciliation, nous vous lançons un appel afin de ne pas remuer le couteau dans nos plaies encore fraîches et loin d’être cicatrisées en attribuant ce Prix à celui qui est à l’origine de tous nos malheurs et ceux de tous les habitants de la sous-région».
* Président de l’Association Arrai