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Depuis quelques mois déjà, les enceintes judiciaires s'habituent tant bien que mal à ces étranges procès qui opposent les hommes politiques. Ce mardi matin, c'est autour du Rassemblement national des indépendants d'être devant le juge, dans une version inédite de RNI contre RNI. Il s'agit ici pour la cour de trancher dans un recours présenté par Mustapha Mansouri, le président actuel du Rassemblement national des indépendants pour faire annuler une réunion du conseil national du RNI à laquelle a appelé le mouvement des réformateurs mené par Salaheddine Mezouar et prévue samedi prochain à Marrakech.
Le président du RNI et … de la Chambre des députés conteste la légitimité de la tenue du conseil national du parti. C'est le président qui doit lancer l'invitation à l'adresse des quelque 800 membres du conseil national et non le bureau politique, argue-t-on dans l'entourage du président.
Faux, rétorquent ceux et celles du mouvement des réformateurs. Selon le règlement interne du parti, le conseil national se réunit soit sur convocation du président soit à la demande des 2/3 de ses membres. « Nous avons jusque-là reçu plus de 600 demandes écrites de réunion du conseil national dûment signées de membres de cette instance qui en compte 800 », précise un militant qui, très tôt, rejoint le camp Mezouar.
Ce n'est qu'aux environs de 13 heures que les plaidoiries des deux parties -Mansouri Vs Mezouar- se sont achevées. Des joutes oratoires qui ne sont pas sans rappeler les séances de questions orales du Parlement d'autant que l'un des avocats de Mezouar en cette affaire n'est autre que le député Abdelaziz Alaoui Hafidi et un ténor du barreau, Me Taïeb Omar alors que Mustapha Mansouri a choisi de se faire représenter par Me Ziane, le leader du Parti libéral marocain.
« Les arguments de la défense de M. Mansouri sont vraiment légers. Nous avons bon espoir et sommes optimistes quant à la suite des événements », déclare, presque euphorique, un représentant du courant réformateur.
Le verdict sera prononcé ce mercredi 20 janvier à 10 heures. Toute la question est de savoir si les juges auront suffisamment de courage pour se prononcer en faveur d'un camp ou de l'autre ou s'ils choisiront la solution de facilité en décidant l'incompétence du tribunal.
Le suspense est à son paroxysme et une longue soirée attend aussi bien les hommes de Mezouar et que ceux de Mansouri. Les deux camps n'ont pas fini de préparer leur veillée d'armes.