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Commentant cette action unitaire, le secrétaire général du Syndicat démocratique des finances, Larbi Habchi nous a déclaré que ce pas constitue une étape historique sans précédent dans les annales du champ syndical habitué aux dissensions depuis 1955. Ce projet, a poursuivi Habchi, aura sûrement des répercussions positives aux niveaux politique et social et contribuera au renforcement d’une action syndicale moderne dans le secteur des finances. Cette fusion sera une valeur ajoutée pour la Fédération démocratique du travail et à même d'unir la famille socialiste et de gauche, a-t-il ajouté en substance.
De son côté, le secrétaire général du Syndicat national des finances (CDT), Mohamed Daidaa, a indiqué que cette action unitaire est une réponse concrète, à savoir que le corps syndical des finances est en bonne santé et qu’il est capable de relever tous les défis et de surmonter les obstacles, non seulement dans le secteur, mais aussi au niveau de la Fonction publique.
Le congrès de fusion des deux syndicats, a poursuivi Mohamed Daidaa, est un message clair pour tous les fonctionnaires du secteur financier. Il signifie que ce syndicat est en mesure de rénover ses moyens d'action pour les hisser au niveau d'un travail unitaire loin de toute vision étriquée ou intérêt personnel.
Ont pris part aux travaux de ce congrès de fusion quelque cinq cents congressistes de tout le pays. Cette étape transitoire sera gérée par les instances nationales et décisionnelles des deux syndicats dans l'attente de la fusion totale au niveau central et des sections.
La commission administrative du Syndicat national des finances (CDT) avait décidé le 10 janvier de rejoindre les rangs de la Fédération démocratique du travail (FDT). Cette décision avait été prise dans le but d’intégrer un cadre transparent susceptible de garantir de meilleures conditions de lutte et de militantisme dans le secteur des finances.
Il est à rappeler que le 26 octobre 2008 , la Confédération démocratique du travail avait interdit au Conseil national de son syndicat des finances de se réunir et d'accéder au complexe culturel de Sidi Belyout. Le conflit au sein de la CDT était à l'origine de la décision de Noubir Amaoui de retirer ses députés à la Chambre des conseillers sans pour autant les priver de leurs émoluments. Mohamed Daïdaa qui était le secrétaire général du SNF s'est refusé à obtempérer à cette décision unilatérale.