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The Lancet Neurology a publié le 6 novembre les résultats d’une recherche effectuée sur les porteurs d’une mutation génétique responsable d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer. Pour eux, la maladie se déclare aux alentours de 40 ans, contre 75 ans pour sa forme courante.
Les chercheurs ont comparé les scans du cerveau, les données de tests sanguins et de liquide céphalo-rachidien pour 20 jeunes porteurs colombiens de cette mutation, âgés entre 18 ans et 26 ans et sans problèmes actuels cognitifs, et 24 jeunes non-porteurs de la mutation.
Ils ont remarqué des différences entre les porteurs et les non-porteurs pouvant être détectées plus de deux décennies avant que les symptômes de déficience cognitive n’apparaissent sur ces patients à hauts risques.
Le docteur Eric Reiman, un des scientifiques impliqués dans le projet, a annoncé:
«Ces résultats prouvent, pour cette forme précoce, que les altérations du cerveau peuvent commencer bien avant l’observation clinique de la maladie.»
Ces résultats pourraient contribuer à une meilleure détection de cette forme d’Alzheimer. Mais aideront-ils à améliorer la santé de ceux qui s’ouffrent d’un Alzheimer courant?
Le site Santélog précise: «Il n’est pas certain que ces résultats puissent également s’appliquer à la majorité des patients atteints d’Alzheimer qui développent la forme commune de la maladie, en fin de vie et sans cause précise connue.»