
-
Lutte contre les stéréotypes liés au genre dans l'enseignement
-
Les enfants et le Ramadan: Gradualité et motivation pour une initiation en douceur
-
La Maison de maternité de M'semrir : Un exemple de l’engagement constant de l'INDH en faveur de la santé maternelle et infantile
-
Dans la campagne marocaine, le Ramadan s’écoule au rythme du lever et coucher de soleil
Une grande manifestation a sillonné les artères de l’ancienne Médina, notamment à Bab Jiaf, où Abderrahman Semlali avait trouvé la mort. Les obsèques ont été aussi un moment de dénonciation et d’accusation. Les slogans n’avaient qu’une cible : les contrôleurs de bus.
En effet, des citoyens, tous âges confondus, sont venus ainsi dénoncer «un acte hideux et une récidive malheureuse». Selon eux, lesdits contrôleurs «ont montré, encore une fois, toute leur cruauté en balançant Abderrahman sous les roues du bus».
Plusieurs enfants prennent le bus sans ticket après la fin des matchs de foot ayant lieu au Complexe sportif de Fès. Mais, il faut souvent compter avec des contrôleurs qui ont des antécédents en matière de cruauté et de violence.
Pour sa part, la société City Bus appelle les autorités à visionner les caméras pour élucider les dessous de cette affaire. Pour City Bus, des garçons auraient grimpé sur le toit du bus numéro 42 reliant Bab Jiaf au Complexe universitaire hospitalier, près du Complexe sportif. Ce qui a causé la chute de l’un d’entre eux, puis sa mort. Il s’agit, selon la même source, d’un accident lié au hooliganisme des terrains de foot.
Des amis du défunt affirment, en revanche, qu’un des contrôleurs est responsable de la mort d’Abderrahman Semlali.