-
Journée arabe de lutte contre l’analphabétisme : Un appel renouvelé à l'action pour éradiquer un frein majeur au développement
-
Rougeole : 41 cas d’infection recensés dans certains établissements pénitentiaires
-
Premier Congrès africain de pédiatrie à Casablanca
-
Le Maroc plaide pour renforcer l’usage de l'IA dans l'enseignement
-
L'ouverture du SGG sur l'université à même de renforcer la connaissance du système juridique national
Les victimes se comptaient par dizaines. Une trentaine de diplômés chômeurs ont subi les affres des forces de l’ordre : blessures, injures, poursuites et … arrestations. Trois membres des quatre coordinations ont été interpellés lors de ces affrontements. La traque des diplômés chômeurs s’est poursuivie pendant près d’une demi-heure. Certaines victimes se sont retrouvées sous les bottes des SMI ou pourchassées dans les cafés et les boutiques. Parmi les slogans scandés lors de cette manifestation, on peut citer celui qui appelle à mettre fin au cas de «90 mille postes d’emploi fantômes».
«Il nous a promis de tenir tous les engagements du gouvernement El Fassi, mais une fois, chef du gouvernement, il s’est désengagé et s’est contenté de ses palabres concernant la légalité et la constitutionnalité du PV du 20 juillet», commente une jeune diplômée.
Le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mohamed Sebbar, a souligné que le PV du 20 juillet répond à toutes les normes de constitutionnalité et de légalité politique. Pour contrecarrer cette nouvelle thèse du PJD/Benkirane, les diplômés chômeurs répondent : «Pourquoi n’ont-ils pas crié à l’inconstitutionnalité de ce PV avant ? Pourquoi ont-ils souvent fait du dossier des diplômés chômeurs un menu consistant dans leurs plaidoiries lorsqu’ils étaient à l’opposition?».