Trois questions au président de la Fédération des producteurs des dattes Mohamed Belhassan

Libé: Les dattes marocaines se sont dotées d’un Salon international. Mais quel en est l’enjeu?

Mohamed Belhassan: Sans conteste la décision de mettre en place un Salon international est une belle initiative, dans la mesure où elle est l’outil de promotion, de valorisation et de commercialisation par excellence. C’est aussi une opportunité de se rencontrer, d’échanger les expériences et les technologies.

Comment évaluez-vous cette première édition ?

Un vrai succès malgré les handicaps et les contraintes du temps. La présence de trois pays arabes au Salon lors de sa première édition est déjà positive, avec les Emirats arabes Unis comme invité d’honneur qui est venu avec tout son poids. Nous prévoyons déjà un exploit pour la deuxième édition.

Qu’attendez-vous du Plan Maroc Vert?

Le PMV est déjà mis en exécution sur le terrain, à travers le programme de plantation de trois millions de palmiers dattiers et la mise en place de ce Salon. Les zones oasiennes ont un agenda très clair : Sauvegarder, valoriser et promouvoir. L’objectif étant donc la création d’une dynamique socioéconomique.