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C’est ce que révèle une étude publiée sur PLoS ONE (Public Library of Science) et reprise par le Telegraph, et qui décrit les risques pour la santé d’un temps de travail trop élevé. Les chercheurs ont évalué les habitudes de travail de 2.123 fonctionnaires britanniques en bonne santé, et les ont suivis pendant environ six ans.
Les résultats ont montré que les fonctionnaires dont le temps de travail est égal ou supérieur à 11 heures avaient 2,5 fois plus de chance d’être affectés par un épisode dépressif majeur. Les chercheurs ont également découvert que des variables comme le style de vie ou les données socio-démographiques (âge, genre...) n’avaient aucun impact significatif sur le résultat. Les chercheurs notent également dans leur rapport que parmi les fonctionnaires étudiés, ceux qui passent le plus de temps au bureau sont généralement des cadres de sexe masculin, et qu’ils ont aussi une consommation d’alcool plus élevée que la moyenne.
Le docteur Virtanen de l’Institut finnois de la santé au travail (Helsinki), résume:
«Même si faire des heures supplémentaires peut avoir, de temps en temps, des effets bénéfiques sur l’individu et la société, il est important de reconnaître qu’avoir des horaires de travail excessifs est également associé avec l’augmentation du risque d’une dépression majeure».
Une étude, publiée en avril 2011, menée sur 7.000 fonctionnaires britanniques et publiée dans la revue Annals of Internal Medicine, établissait un lien entre heures supplémentaires et risques cardio-vasculaires.
«Les résultats obtenus sont saisissants. Sur l’ensemble des cas étudiés, 192 d’entre eux ont été victimes d’attaques cardiaques. Et ceux travaillant plus de 11 heures par jour ont 67% de chances supplémentaires d’être victimes d’un infarctus en comparaison avec les fonctionnaires travaillant de 9h du matin à 17h».