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Dans leur communiqué conjoint, lesdits syndicats représentant le secteur, affiliés à la FDT, CDT, UNTM et UGTM indiquent que leur action est des plus légitimes et a été décidée pour plusieurs considérations, dont notamment l’absence de volonté du ministère d’abroger le décret portant le n° 2-12-380 modifiant et complétant le décret du 13 avril 2007 formant statut particulier du corps des infirmiers du ministère de la Santé adopté le 6 septembre en Conseil de gouvernement. Ce décret controversé donne droit à ces soi-disant infirmiers, comme les qualifient certains syndicalistes, titulaires du diplôme de « technicien spécialisé » dans une branche paramédicale, délivré par les établissements privés agréés par l’Etat, de participer aux concours de recrutement dans le secteur public, organisés par le ministère de la Santé ou les CHU, et ce, au même titre que les lauréats des Instituts de formation aux carrières de santé. Cette réunion à laquelle a appelé le ministre a été qualifiée de décevante, car ses réactions aux interventions des syndicalistes a semé plus de confusion et de déception parmi les responsables syndicaux, peut-on lire dans ledit communiqué. Pire, font constater les syndicats, le ministère qui se dérobe en mettant en sourdine l’application des dispositions de l’accord du 5 juillet 2011 tente de faire adopter, unilatéralement et sans concertation aucune ni participation des syndicats, des textes de loi structurant le secteur, malgré leur mise en garde.
Outre la santé, la justice et les collectivités locales connaîtront eux aussi des mouvements de protestation. Aujourd’hui, à partir de 15h, et à l’appel de leur Club, les magistrats du Maroc organisent un sit-in devant la Cour de cassation de Rabat pour protester contre la politique d’exclusion poursuivie depuis l’arrivée de Mustapha Ramid à la tête du département de la Justice et des Libertés. Le bras de fer entre son département et les différentes composantes du corps de la magistrature d’une part et entre le Club des magistrats et le Conseil supérieur de la magistrature d’autre part n’est apparemment pas près de prendre fin.