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Lundi, un autre principal accusé vient d’être déféré en état d’arrestation devant le procureur général du Roi. Il s’agit du dénommé Taoufik Lkadi, membre du Parti de la justice et du développement (PJD).
Le mis en cause qui exerce actuellement en tant que professeur universitaire à la Faculté des sciences techniques à Settat, a été arrêté vendredi dernier par la police judiciaire de Fès. Une plainte adressée dernièrement au ministre de la Justice et des Libertés publiques comportait plusieurs noms accusés par la famille d’Aït Ljid, dont ceux d’Abdelali Hamiddine, dirigeant du PJD et Taoufik Lkadi, actifs à l’époque au sein de la faction estudiantine islamiste «Islah wa Tajdid», branche du parti «Tawhid wal islah», actuel Parti de la justice et du développement.
La Cour d’appel de Fès avait confirmé, début octobre, un jugement du tribunal de première instance, condamnant l’un des coupables à dix ans de prison ferme.
Les faits de cette affaire remontent au 25 février 1993 lorsqu'un groupe d'une cinquantaine d'étudiants appartenant à deux groupuscules islamistes alliés, Al Adl wa Lihsan (Justice et bienfaisance) et Al Wahda wa Tawasoul (Unité et communication) affilié à Tawhid wal islah, a arrêté un taxi à proximité du campus universitaire. A bord, se trouvaient deux étudiants, Aït Ljid Mohamed Benaissa et Haddioui El Khemmar, qui appartenaient à un groupe gauchiste. Les étudiants islamistes étaient très agités suite à une banale querelle survenue à la Faculté de droit. Ils ont arrêté le véhicule et extirpé de force ses deux occupants pour les rouer ensuite de coups de poing et de pied. Mais le pire c’était lorsque certains d'entre eux commencèrent à leur cogner la tête avec une grosse pierre. Les deux victimes ont fini par être évacuées à l'hôpital El Ghassani, mais trois jours après, Aït Ljid a succombé à ses blessures, dues à un traumatisme crânien.