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Le calvaire de Najem a commencé en juillet 2011, lorsque parti en villégiature à Nouakchott, en Mauritanie, il a enregistré deux albums aux titres explicites : « Sans identité » et « Destin inconnu ». Ces deux titres expriment la détresse d'une jeunesse née dans les vastes étendues du désert algérien de Lahmada et qui se sent en perpétuel exil comme l'exprime l'une des chansons de Najem Allal: ''Cela fait trente-sept ans que nous vivons un véritable calvaire et nous n'avons rien obtenu. Etrangers, dans une terre étrangère''. Lorsque Najem avait enregistré ses albums, il travaillait au sein du pseudo-ministère de la Culture. De retour à Rabouni, ses ennuis commencent par son limogeage du poste qu'il occupait et qui lui permettait, en plus de la diffusion de ses chansons, de voyager et de décourvrir d'autres horizons. Il a été traité de traître pour avoir dit tout haut une réalité que les autres n'osent exprimer même en cachette.
Mais le malheur de Najem ne s'est pas arrêté là. Il a été pourchassé et sa tente mise à feu par les miliciens du Polisario qui n'hésitent jamais à le molester pour un oui ou pour un non. Ses albums sont interdits de diffusion sur les antennes de la radio et de la télévision du Polisario. Pour l'empêcher de rencontrer M. Ross, lors de son passage dans les camps, les miliciens du Polisario l'avaient enlevé et gardé au secret pendant quatre jours. Pour le bannir, la direction a décidé d'interdire la circulation de ses albums et de poursuivre toute personne qui les détiendrait.
Malgré tous ces préjudices, Najem persiste à rester dans les camps et à harceler les dirigeants du Polisario.
Son frère jumeau qui frappe à toutes les portes pour faire connaître son malheur qui est celui de dizaines de milliers d'autres Sahraouis, reste convaincu que Najem ne quittera pas les camps car, dit-il, sa conscience ne lui permettra pas d'abandonner ceux qui l'ont soutenu et qui continuent à croire en lui.