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La cause ? Les promesses qui leur ont été faites par les pouvoirs publics n’ont été tenues qu’en partie ; voire pas du tout.
Pour exprimer leur ras-le-bol, les habitants de Tamassint, l’un des villages de la région détruit par le séisme, ont organisé samedi 26 décembre un rassemblement populaire devant le siège de la commune rurale d’Imbraten pour protester contre l’arrêt des travaux de reconstruction de leurs maisons soufflées par le sinistre.
Jusqu’au jour d’aujourd’hui, une bonne partie d’entre eux continuent à vivre dans des maisonnettes en pisé, d’autres dans les ruines de leurs anciennes habitations et d’autres, enfin, dans des maisons dont la construction perdure sans résultats tangibles.
«Nous ne pouvons accepter cette situation», a souligné le président de l’Association Tamassint pour le suivi du séisme (ATSCS) lors du sit-in de samedi en exhortant les habitants à continuer à manifester leur colère et à renouveler les revendications concernant notamment le parachèvement de la construction de leurs logements.
«Tout ce que nous demandons, c’est terminer la construction de nos maisons et pouvoir enfin dormir tranquilles sous de vrais toits après des années de galère et d’humiliation», a-t-il martelé.
Les habitants de cette commune qui continuent à donner de la voix ne savent, néanmoins, plus à quel saint se vouer, ni à quelles portes frapper pour être entendus.
Pour rappel, ils avaient refusé les 30.000 DH proposés par l’Etat estimant cette aide en deçà des moyens induits par tout projet de construction de logements décents.
Devant le refus des autorités publiques de revoir à la hausse le montant de l’aide, le conflit a perduré malgré quelques tentatives avortées de solution. Il continue encore à égrener le quotidien des habitants de Tamassint. Jusqu’à quand ?