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Bien que faibles par régions ou prenant la forme d’averses dans d’autres, les pluies qui s’abattront sur le Royaume durant les prochains jours concerneront la majeure partie du Royaume. Ce retour des précipitations suscite espoirs et inquiétudes à la fois. Espoirs parmi les agriculteurs dont les lopins attendent avec impatience une onde qu’ils souhaitent voir suffisamment fournie tout en étant clémente. Inquiétudes parmi les citadins qui ont vu nombre de constructions, d’ouvrages d’arts et d’équipements collectifs souffrir le martyre lors des dernières précipitations et révéler au grand jour leurs défauts de fabrication ou leur niveau de vétusté.
Que des ponts puissent s’écrouler ou que des routes soient coupées ou emportées par les éléments, les Marocains savent grâce aux désastres qui avaient marqué les deux dernières années que de telles catastrophes sont non seulement possibles partout à travers le monde, mais qu’elles ne déboucheront pas, au cas où, qu’à Dieu ne plaise, elles se reproduiront au Maroc, ni sur des enquêtes, ni sur des mises officielles à l’index comme cela est de tradition sous d’autres cieux moins cléments à ce propos que les nôtres. Pis. Que des rues soient inondées ou que des maisons s’effondrent, tous les citadins l’appréhendent désormais peu ou prou au vu de ce qui s’est passé ces dernières semaines et au regard de l’indicible absence de normes fiables dans le secteur immobilier et du fait que le système de gestion déléguée de l’assainissement liquide ne semble nullement avoir trouvé ses marques ou du moins vouloir fonctionner en conformité avec celles des pays d’origine de ses entreprises délégataires. Concernant le monde rural, c'est un renouveau que la campagne vit aujourd'hui. L'état végétatif des champs, la verdure qui commence à y régner, l'alternance des couleurs et l’éventualité de précipitations suffisamment importantes ne peuvent que mettre du baume au cœur des agriculteurs. Particulièrement en terres bour.
Les données préliminaires fournies par les pouvoirs publics confirment d’ailleurs cette réalité. Les fellahs ont dûment accompli leur travail. Ils attendent donc que Dame nature fasse le sien.