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Dans un rapport qu’il a rendu public dernièrement, il a rappelé que l’eau représente une ressource insuffisante en comparaison avec les besoins en progression rapide et que la courbe de la mobilisation des eaux va pratiquement plafonner dès l’an prochain, alors que la population va continuer d’augmenter, quoiqu’à un rythme moins rapide.
La rareté des ressources est même accompagnée d’un processus de raréfaction, les courbes enregistrant une baisse continue depuis les années soixante. Les bonnes années agricoles elles-mêmes n’ont pas été, sauf à de rares exceptions, très favorables sur le plan de la reconstitution des réserves en eau et ont surtout été bénéfiques à cause de leur rythme pluviométrique satisfaisant. Les perspectives sont donc d’ores et déjà difficiles et elles le seront davantage si la tendance à l’irrégularité, voire à la sécheresse se confirme. Per capita, la ressource en eau a déjà tendance à diminuer du fait de la croissance démographique. De 1990 à 2000, les ressources en m3 par habitant et par an ont baissé de 1200 à 950 et d’ici 2020, la ressource ne sera plus que de 632 m3/h/an, à un moment où la demande en eau totale aura atteint le plafond des 20 à 21 km3 d’eaux mobilisables.
Le pays descendra donc au seuil de pénurie (500 m3/h/an) vers 2030. Comparé aux pays maghrébins voisins qui ont déjà atteint ce seuil, le Royaume a des possibilités réelles, mais il lui faudra d’urgence lancer des programmes d’économie et progresser dans l’efficience d’usage, tout en révisant certaines allocations de ressources, pour répondre aux besoins croissants. Les choix futurs risquent donc d’être critiques.