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La Coalition a également plaidé, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion tenue après la rencontre de communication, organisée le 23 mars par le ministère de la Solidarité, de la Famille et du Développement social sous le thème "La femme entre réalité et législation", à l'adaptation de certaines lois avec les dispositions de la Constitution qui stipule clairement dans l'article 19 l'égalité totale et la lutte contre toutes les formes de discrimination.
La Coalition a, de même, appelé le gouvernement à mettre en œuvre les engagements du Maroc vis-à-vis de la communauté internationale concernant les droits humains de la femme et à poursuivre la mise en œuvre des recommandations des Commissions onusiennes des droits de l'Homme relatives à l'élaboration en urgence d'un Code général de lutte contre toutes les formes de violence à l'égard des femmes.
Elle a, dans ce sens, plaidé en faveur d'une politique publique qui soit fondée sur la prévention, la protection et l'éducation pour lutter contre les phénomènes et les dangers de la violence faite aux femmes tant sur les victimes que sur la société en général.
Le communiqué souligne la nécessité de hâter la mise en place de l'Instance chargée de l'égalité et de la lutte contre la discrimination et d'adopter une politique publique destinée à promouvoir la situation de la femme et ce, dans le cadre d'une approche globale qui consacre les principes d'égalité et assoie les bases de relations sociales prônant le respect des droits et la pleine citoyenneté pour tous.
La Coalition, qui regroupe 22 associations au niveau national, a aussi appelé le gouvernement à institutionnaliser le dialogue avec les composantes de la société civile, y compris les organisations féminines qui militent pour l'instauration de l'égalité et de la citoyenneté entière au profit des femmes.
S'agissant de la rencontre de communication organisée par le ministère, la même source rappelle qu'il a été prévu que le ministère renforce le processus des programmes et des projets en cours d'élaboration pour l'établissement de l'égalité, de la citoyenneté et de la démocratie, mais la plate-forme présentée n'a fait aucune référence aux mesures et aux procédures approuvées par les secteurs gouvernementaux et la société civile, tout en annonçant l'adoption d'une "approche sociale".
"L'étape actuelle requiert de nous d'entamer la mise en place des mécanismes prévus par la Constitution de 2011 et l'élaboration de politiques publiques plutôt que l'adoption d'un discours ne prenant pas en compte les efforts déployés par les gouvernements précédents", selon le communiqué.