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Des erreurs arbitrales, cela fait partie du jeu. Mais les bourdes désespérément itératives qui anéantissent l’effort et dénaturent le principe et le sens même dudit jeu, et, au passage, vous sapent le moral, c’est pour le moins navrant pour ne pas dire révoltant. Que l’on se le dise tout de suite : rien ne peut justifier des réactions déplacées ou démesurées. Un Zaki Baddou qui, pour le bonheur de tous, semble s’être assagi tant que le WAC gagne, le comité du Kawkab qui dit vouloir se retirer du championnat, ou un Rachid Bousseïri, Rajaoui jusqu’à la moelle qui a littéralement explosé à la fin du tout dernier Raja/OCK … sont assurément dans leur tort. Mais pour que la mascarade cesse, ou du moins, prenne moins d’ampleur, il faut que la fédé s’y prenne tout autrement, au niveau de la formation de ses arbitres, de leur encadrement, des récompenses ou des mesures disciplinaires qui s’imposent. Ce serait sage de s’abstenir de voir en chaque gaffe, « un coup monté » ou « un complot », mais avec toute la bonne foi du monde, on ne peut fermer l’œil sur ces bévues qui dénotent de la franche incompétence. Quand on n’est pas malhonnête, on ne peut ne pas être incompétent. Quand on refuse, pour hors-jeu, trente-six mille fois imaginaire, un but comme celui marqué par le Raja, il va falloir tenter une carrière d’arbitre bien loin du football. Et quand on avale son sifflet après que le Khouribgui Mahdoufi a emporté dans son élan, tout en le piétinant et en l’écrasant le Rajaoui Alloudi, il serait plus perspicace de regarder du côté non pas du rugby ou de la lutte, mais de celui de quelque « sport » légalisant l’agression caractérisée. Laisser sévir des arbitres genre Tifazi, c’est encourager la nullité et l’incompétence. Ce serait malheureux pour une fédé qui a la prétention d’être celle de la relance. Du professionnalisme!