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Sur le choix de Beyrouth en tant que siège du Réseau des lobbyistes internationaux pour le soutien du projet d'autonomie, Bachir Dahi a avancé deux raisons fondamentales. Il pense d'abord, à l'instar de plusieurs acteurs associatifs, nationaux ou internationaux, que toute action en faveur de l'offre marocaine devrait cibler principalement l'opinion publique internationale. « Il ne fait aucun doute que les Marocains sont unanimes sur la marocanité du Sahara, et ils sont prêts à tous les sacrifices pour défendre l'intégrité territoriale de leur pays », a-t-il fait valoir, appelant tout de même à continuer à renforcer le front intérieur envers et contre une poignée d'activistes manipulés et téléguidés par le front Polisario. Cela étant, « c'est sur la scène internationale que la société civile marocaine devrait concentrer ses efforts pour démystifier la propagande mensongère du front indépendantiste et expliquer, analyser et convaincre les autres de l'opportunité de l'approche du Royaume sur la question du conflit autour de ses provinces sahariennes », souligne Bachir Dahi. Pour ce dernier, « le choix de Beyrouth s'explique par le fait que la capitale libanaise concentre le principal des ONG internationales. Notre objectif est d'en faire le fer de lance de notre bataille internationale pour la solution
d'autonomie ».
S'agissant maintenant de la cible de cette action de lobbying annoncée, en l'occurrence l'Europe et l'Amérique latine, Bachir Dahi se veut on ne peut plus explicite. « Il s'agit de battre le Polisario sur un front considéré pendant longtemps comme une citadelle du front Polisario, qui exploite la sensibilité légendaire de l'Europe à la question des droits de l'Homme et le passé révolutionnaire de l'Amérique latine pour faire cautionner sa thèse indépendantiste », certifie Bachir Dahi, en annonçant que son Réseau allait faire preuve d'agressivité pour démonter la propagande mensongère du Polisario sur le registre des droits de l'Homme, de loin meilleur à celui qui prévaut du côté des camps de la honte, à Tindouf.
Pour rappel, l'INCASA a entamé en avril dernier, quelques jours après son baptême de feu à Laâyoune, sa campagne internationale contre le Polisario, par le biais d'une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, ainsi qu'aux membres du Conseil de sécurité, pour les rappeler à leur engagement de trouver une solution politique au conflit, et exercer des pressions sur le Polisario et son mentor algérien pour la reprise des négociations, qu'ils boycottent depuis début 2008. Dans cette même lettre, l'INCASA appelle les Nations unies à intervenir pour lever le siège imposé à la population marocaine sahraouie à Tindouf, livrée en pâture à l'incurie, l'intimidation et à la répression méthodique orchestrée par le front Polisario avec la bénédiction criminelle des services algériens.