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Les responsables des partis socialistes africains ont tiré la sonnette d’alarme face aux conséquences dramatiques des changements climatiques sur la région. Les pays du Sahel, en particulier, subissent de plein fouet des températures extrêmes, des sécheresses prolongées et des inondations dévastatrices. Ces phénomènes, amplifiés par le réchauffement climatique, mettent à rude épreuve les populations locales, avec des impacts négatifs sur l’agriculture, la santé et les infrastructures.
«Les températures atteignent des records historiques, les ressources en eau s’amenuisent et les écosystèmes s’érodent, provoquant des crises humanitaires sans précédent», ont alerté les participants, en insistant sur l’urgence d’agir collectivement pour réduire les effets néfastes de ces bouleversements.
Les dégâts causés par les inondations et les sécheresses prolongées ont été abondamment détaillés. Dans des pays comme le Sénégal, le Niger, le Mali, le Cameroun et le Soudan, l’agriculture, pilier économique essentiel, est en crise. Les récoltes diminuent, menaçant la sécurité alimentaire de millions d’Africains. Parallèlement, l’accès à l’eau potable devient un luxe pour de nombreuses communautés, amplifiant les inégalités et les tensions sociales.
Les inondations récentes ont causé des pertes humaines et matérielles considérables, paralysant l’activité économique et coûtant aux gouvernements africains des milliards de dollars. Ces catastrophes naturelles imposent une réflexion urgente sur les méthodes d’aménagement urbain, le recours à des énergies renouvelables et la réduction des émissions polluantes.
Les discussions ont également porté sur la responsabilité des économies industrialisées dans la lutte contre les changements climatiques. Les intervenants ont rappelé que, bien que l’Afrique soit le continent le moins pollueur, elle paie un lourd tribut aux choix énergétiques des pays du Nord. Les participants ont exigé l’application stricte des Accords de Paris et de Marrakech, avec un financement accru des programmes climatiques et un accès simplifié aux fonds internationaux pour les pays les plus vulnérables.
Parallèlement aux discussions climatiques, les participants ont exploré les grandes orientations du « Pacte de l’avenir », un document ambitieux qui propose un cadre pour réformer la gouvernance mondiale. Ce pacte s’articule autour de thèmes cruciaux tels que la justice sociale, le respect des droits humains, le développement durable et la lutte contre les inégalités. Les socialistes africains ont appelé à l’élaboration d’une feuille de route adaptée aux spécificités du continent, en insistant sur la nécessité d’un «Pacte de Rabat» ou un «Pacte de Dakar», à même de porter les aspirations des peuples africains.
«L’Afrique a besoin d’une véritable renaissance, construite sur l’unité, la coopération et la mobilisation des compétences locales», ont souligné les participants. Cette ambition exige des réformes profondes des institutions internationales, une place accrue pour l’Afrique dans la gouvernance mondiale et une transition vers des économies plus vertes et inclusives.
En accueillant ces discussions d’envergure, l’Union socialiste des forces populaires confirme son rôle moteur dans le mouvement social-démocrate africain et mondial. Rabat, lieu de dialogue et d’engagement, s’inscrit aujourd’hui comme un espace privilégié pour façonner une vision d’avenir commune et durable pour l’Afrique.
M .O