Promouvoir la démocratie participative avec les associations de la société civile, c’est le but recherché par la délégation interministérielle auxdemandés. Et pour obtenir ce résultat, la délégation en collaboration avec le comité interministériel de sélection a mis en place une commission spéciale qui a étudié de près tous les dossiers présentés. Une instance où ont siégé des experts ayant une grande expérience aussi bien dans le domaine associatif que celui des droits de l’Homme. La réalisation du projet repose essentiellement sur sa durabilité, sa capacité en termes de financement et de bonne gestion. «Pour les prochains projets, nous essayerons d’étudier davantage les critères et tirer un enseignement des travaux actuels. En attendant, toutes ces associations bénéficieront d’un accompagnement de la délégation ministérielle et ce, à tous les niveaux, notamment en matière de gestion et de préparation des rapports qu’elles seront amenées à présenter devant les instances marocaines ou internationales. Celles parmi elles, présentes lors de cette rencontre, ont fait un exposé succinct de leurs projets. Ces derniers vont de la protection des droits de l’Homme en général à celle de l’enfant, de la femme ou des personnes à besoins spécifiques. Ainsi, et à titre d’exemple, l’Union pour l’action féminine s’est fixé pour objectif la formation des femmes employées dans les centres d’hébergement. Affichant plus d’ambition, les responsables de cette ONG aspirent à organiser également une rencontre régionale sur les mécanismes juridiques de protection, ainsi que la création d’un réseau régional des centres d’hébergement et pourquoi pas l’élaboration d’un guide d’orientation. Pour sa part, Mohammed Nachnach intervenant au nom de l’Association marocaine des droits de l’Homme avance que dans ce contexte, son organisation se place comme une force de proposition voire de suggestion. Et ce à travers un certain nombre de textes qui seront présentés aux responsables politiques à propos des lois organiques qui tardent à voir le jour. Et puis, il se dit vivement interpellé par la violence disproportionnée pratiquée lors des manifestations.
En général, le fil conducteur de toutes ces interventions a consisté en la sensibilisation à la promotion de la culture des droits de l’Homme par le biais de formation et d’organisation de tables rondes voire de séminaires. Quant au public ciblé, ce sont particulièrement les jeunes, mais les femmes ne sont pas en reste. Que ce soit à Sakia Al Hamra, à Khémisset ou Salé, le souci de partager les expériences dans ce domaine anime tous les participants. Rendez-vous est donc pris pour de futurs échanges. La promesse en a même été faite par M. le délégué.