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Dans une déclaration à Libé, ce dernier a précisé que la plainte a été déposée contre Nahari au tribunal d’Oujda parce que «le crime y a eu lieu, car appeler au meurtre est un crime au regard de la Constitution et du droit pénal».
Le rédacteur en chef du quotidien arabophone «Al Ahdat Al Maghribia» a été, il y a quelques mois, la cible de Nahari. Ce dernier n’a pas apprécié que le journaliste plaide, dans une déclaration à la chaîne libanaise «Al Mayadine», en faveur les libertés individuelles y compris la liberté sexuelle des Marocains et des Marocaines, arguant qu’on ne peut concevoir les droits de l’Homme sans respecter ces libertés.
Au lieu de défendre pacifiquement «ses idées» et de débattre de la thèse de Laghzioui, Nahari a opté pour une autre solution, la fuite en avant.
Dans une vidéo publiée sur Youtube, il a appelé tout bonnement, ses «disciples» à tuer le rédacteur en chef du quotidien.
Le quotidien «Al Ahdat Al Maghribia» au sein duquel Laghzioui assume la responsabilité de rédacteur en chef depuis 2010, a vivement condamné les déclarations de Nahari tout en qualifiant ce dernier de leader «de l’extrémisme» au Maroc.
En outre, plusieurs personnalités et organisations de la société civile ont exprimé leur solidarité avec Laghzioui et le quotidien où il officie.
Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a ainsi critiqué avec véhémence les propos «dangereux» de Nahari.
De son côté, la présidente de l’Association «Bayt al Hikma», Khadija Rouissi, a pris la même position, précisant que «la seule façon pour éradiquer les maux de l’exclusion, du fanatisme et de la haine, c’est de promouvoir la culture du dialogue et du droit à la différence qui constituent tous les deux la base de toute démocratie».