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La Chambre a rejeté, lors de cette audience, une requête de la défense demandant la liberté provisoire au profit de certains détenus.
Les membres de ce réseau démantelé au milieu de l'année dernière sont poursuivis pour "constitution d'une bande criminelle dans l'objectif de préparer et commettre des actes de terrorisme visant à porter gravement atteinte à l'ordre public et pour incitation à commettre des actes terroristes, tenue de réunions publiques sans autorisation préalable et exercice d'une activité dans le cadre d'une association non autorisée". Les membres de ce réseau issus des villes de Tétouan, Tanger, Chefchaouen, Ahfir, Larache et Al Hoceima projetaient, selon les procès verbaux de la police judiciaire, de rejoindre des groupes terroristes dans les camps de l'organisation terroriste Al Qaïda pour le Maghreb islamique et au nord du Mali pour gagner ensuite l'Irak.
Le tribunal a, par ailleurs, reporté, au début d'octobre prochain, l'examen de cette affaire en réponse à la requête de la
défense.
Par ailleurs, quatre hommes arrêtés au Kenya fin juillet en possession de passeports néerlandais et soupçonnés d'aider les miliciens rebelles islamistes somaliens d'Al Chabaab ont été relâchés vendredi faute de preuves. Trois sont d'origine marocaine et le quatrième est d'origine somalienne. Arrêtés à la frontière entre le Kenya et la Somalie, ils ont ensuite été expulsés aux Pays-Bas. Le parquet néerlandais a expliqué dans un communiqué qu'il n'y avait guère de raisons de prolonger la détention des quatre hommes, tous âgés de 21 ans, mais que l'enquête se poursuivrait.
Les quatre hommes sont soupçonnés d'appartenir à une organisation qui préparait une action terroriste et d'avoir voulu se rendre, avec un camion loué au Kenya, dans un camp d'entraînement au djihad en Somalie, a déclaré le parquet.
Les procureurs ont déclaré avoir attendu en vain des informations supplémentaires de la part des autorités kenyanes.