-
La Kasbah d'Amridil, un bijou de l'architecture et de l'histoire
-
Tramway de Rabat-Salé: interruption temporaire du service, les 11 et 12 janvier, entre "Pont Hassan II" et "Place du 16 Novembre"
-
Le Jardin zoologique national est l’attraction la plus visitée de Rabat
-
Journée arabe de lutte contre l’analphabétisme : Un appel renouvelé à l'action pour éradiquer un frein majeur au développement
-
Rougeole : 41 cas d’infection recensés dans certains établissements pénitentiaires
La police a fait usage de la force pour les en empêcher blessant ainsi plusieurs manifestants et manifestantes tout en procédant à l’arrestation de certains d’entre eux.
Ces manifestants reprochent au gouvernement Benkirane de ne pas avoir répondu à leurs revendications. Les diplômés chômeurs exigent, en effet, que l’Exécutif mette fin à leur situation précaire. «Le gouvernement doit procéder à notre recrutement direct et immédiat dans la Fonction publique et respecter le contenu du procès-verbal du 20 juillet», nous a déclaré l’un d’entre eux sous le sceau de l’anonymat.
Malgré l’intervention musclée des forces de l’ordre, certains manifestants ont néanmoins réussi à rejoindre la terrasse du siège d’où ils ont déployé des banderoles réclamant le recrutement direct dans la Fonction publique alors que d’autres scandaient des slogans qui mettent en cause l’actuel gouvernement. «Le Printemps arabe qui vous a portés au pouvoir nous a fait descendre dans la rue», ont-ils notamment scandé.
En fait, cette manifestation n’est qu’un nouvel épisode du bras de fer entre l’actuel gouvernement et les coordinations nationales des diplômés chômeurs.
La dernière action initiée dans ce sens par les diplômés chômeurs remonte au mois de Ramadan. Une centaine d’entre eux avaient organisé une rupture collective de jeûne, le mardi 14 août, devant la maison du chef du gouvernement au quartier les Orangers à Rabat pour réclamer son retour à la table de dialogue et le respect du contenu du procès-verbal du 20 juillet dont ce dernier considère la signature comme une «erreur» du gouvernement Abbas El Fassi puisque le recrutement direct est «illégal» selon lui.