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D’un autre côté, le corps enseignant, les membres de l’administration, les employés et les parents d’élèves de l’école notamment marocains et d’autres nationalités, se disent, via un communiqué, surpris par la décision de fermer cet établissement sans préavis. La raison de non-conformité de son système pédagogique aux dispositions du statut de l’enseignement privé au Maroc avancée par le ministère de l’Education nationale n’est qu’un prétexte, puisque l’école irakienne a ouvert ses portes depuis 1976 et que le baccalauréat irakien dans ses options littéraire et scientifique est reconnu équivalent au baccalauréat marocain par l’Etat.
Le “Chiisme” a fait parler de lui également à Ouazzane. En effet des éléments de la Sûreté nationale ont y arrêté vendredi 20 mars huit individus, dans le cadre de l'affaire appelée communément « La propagande pour le rite chiite ».
Selon des sources sur place, cette campagne menée par un commissaire de la DST qui ne disposait pas de l'autorisation du parquet, s'est sodée après pénétration dans des maisons, par la saisie de plusieurs livres, ce qui a suscité l’indignation de plusieurs associations civiles, estimant que cette intervention s’est déroulée de manière intempestive.
Ces arrestations qui ont soulevé plusieurs interrogations dans la ville d'Ouazzane, concernent un directeur d'une agence bancaire et des individus qui n'ont aucune activité politique ou associative, a souligné la même source.
L'Ittihadi Ahmed Chraiki, un enseignant retraité, ancien responsable dans la commune Sidi Radouane, connu pour sa intégrité , a été lui aussi arrêté et interrogé plus de 12 heures. Cette vague d'arrestations, poursuit notre source, s'est déroulée de manière brutale et peu respectueuse des lois et règles en vigueur par ledit commissaire de la DST, installé dans ses fonctions à Ouazzane, depuis moins d'un an.
Les mêmes sources ont indiqué que les huit individus ont été libérés sous la pression des composantes politiques et des droits de l'Homme dont l'USFP, le PSU, l'AMDH qui ont protesté contre les services de sécurité.
Parmi les personnes arrêtées figuraient également un détaillant de matériaux de construction et un marchand ambulant, en plus de deux autres hommes connus pour leurs écrits à caractère religieux pour le compte d'une revue.