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Selon Transparency Maroc qui s’est chargé de rendre publics ces résultats, le Maroc a réussi certes à améliorer son score, puisqu’en 2006, il était classé 53 sur 59 avec une note de 19 sur 100, mais il continue à fournir une information minimale à ses citoyens. Du coup, ces derniers ne disposent pas d’éléments « détaillés, opportuns et utiles dont ils ont besoin pour comprendre, participer et surveiller l’utilisation des fonds publics », remarque l’association.
L’enquête montre par ailleurs que le niveau de développement n’a pas la moindre incidence directe sur la performance des pays. En effet, des pays comme la Slovénie, le Sri Lanka et le Botswana, qui ont obtenu respectivement des notes de 73, 64 et 62 sur 100 montrent en effet qu’il suffit d’avoir la volonté d’être ouvert et transparent vis-à-vis du public.
De même, ce score n’est pas une fatalité, et le Maroc peut toujours améliorer sa performance. Comment ? D’abord en mettant à la disposition du citoyen les rapports qui sont déjà produits par le ministère de l’Economie et des Finances, et qui n’ont pas encore fait l’objet de publication. Mais surtout, en produisant les documents manquants comme le bilan semestriel et le rapport d’audit qui permet d’évaluer jusqu’à quelle mesure le budget a été réalisé, deux volets où le Maroc a obtenu des zéro pointés, puisque ces documents ne sont pas disponibles.
On reproche également au Maroc l’absence de législation qui gère l’accessibilité des citoyens à l’information publique. Dans ce cadre, Transparency Maroc annonce la préparation d’un projet de loi relatif à l’accès du public à l’information. Lequel projet a besoin d’être soutenu par toutes les forces vives du pays, conclut l’Association.