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Le système d'éducation et de formation marocain oeuvre, en vertu de la Charte Nationale de l'Education, à la concrétisation du principe de l'égalité des citoyens, de l'égalité des chances et du droit de tous à l'enseignement, conformément à la Constitution du Maroc et aux Conventions et Déclarations internationales ratifiées par le Royaume, a précisé M. Hilale, qui s'exprimait devant la 11ème session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU (CDH).
Intervenant au titre du thème du rapport intitulé "le droit à l'éducation des personnes en détention", le diplomate marocain a souligné que le Royaume accorde une attention hautement prioritaire aux droits des personnes en détention en particulier celui à l'éducation, en application de la volonté de ses hautes autorités de préserver et de promouvoir les droits des citoyens alors même qu'ils sont en situation privative de liberté.
L'ambassadeur marocain a expliqué que le droit à l'éducation des personnes détenues se trouve, ainsi, au centre des rôles assignés aux établissements pénitentiaires.
Il a souligné, à cet égard, que la Fondation Mohamed VI pour la réinsertion des détenus témoigne de la haute sollicitude Royale visant un plein épanouissement de la personnalité humaine du détenu. Cette institution, créée en 2003, a-t-il ajouté, a tracé ses objectifs à travers l'élaboration d'un plan d'action qui s'étale sur la période 2005 à 2010, l'objectif étant d'alphabétiser un grand nombre de détenus et de donner l'accès à l'enseignement au profit de ceux qui y sont éligibles, ainsi qu'à créer progressivement, dans la plupart des prisons, des ateliers d'initiation en matière d'artisanat et de petits métiers.
M. Hilale a rappelé que le Maroc a lancé, en parallèle, une opération pilote de réinsertion post-carcérale des prisonniers. Un projet, a-t-il expliqué, qui permet d'accompagner les détenus ayant purgé leur peine et décroché leur diplôme de formation pour leur assurer un vrai retour dans la vie active.
Dans le même contexte, a poursuivi le diplomate marocain, des programmes spéciaux d'enseignement, de formation professionnelle, d'activités culturelles et sportives et de soutien spirituel ont été élaborés au sein des établissements pénitentiaires.
M. Hilale a indiqué que le Rapporteur spécial sur le droit à l'éducation, M. Vernor Munoz Villalobos, a pu constater, lors de sa visite au Maroc en 2006, les progrès importants accomplis au Royaume, en matière d'éducation grâce aux réformes entreprises et aux efforts déployés dans ce secteur extrêmement important.
Il a, par ailleurs, souligné la pertinence du choix du thème du rapport, présenté par M. Munoz dans le cadre de cette 11ème session et intitulé "le droit à l'éducation des personnes en détention", une thématique qui, par sa nature complexe, a-t-il fait remarquer, cible un groupe vulnérable à la discrimination en éducation et, généralement, souffrant des affres des conditions difficiles d'incarcération et de l'humiliation sociale qui en résulte.
Après s'être réjoui de l'approche consultative adoptée par le Rapporteur spécial, M. Hilale a dit partager son avis quant à la responsabilité des gouvernements à respecter et protéger les droits de ceux qu'ils détiennent et à leur assurer le droit à l'éducation.
Cette responsabilité est d'une importance capitale, a-t-il dit, ajoutant que les efforts de l'Etat doivent, néanmoins, être complétés par le rôle fondamental de la société civile et par l'assistance et la coopération internationale.