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Et pourtant, «la sécurité est la priorité de nos priorités», a indiqué Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’ONCF, lors de la présentation de la stratégie de l’Office en matière de sécurité ferroviaire à l’horizon 2015. Une enveloppe de 1,5 milliard de DH lui est consacrée. Des chiffres mirobolants mais les passagers attendent du concret.
«Chaque mois, on entend parler des nouvelles mesures, mais rien ne pointe à l’horizon pour améliorer notre quotidien», s’indigne ce «navettiste». Et de poursuivre : «Une climatisation qui ne marche pas, des stations d’arrêt non annoncées, des retards enregistrés, tous ces dysfonctionnements, nous avons appris à faire contre mauvaise fortune bon cœur. C’est devenu même notre pain quotidien.
Mais les portes qui ne se ferment pas automatiquement constituent un vrai danger». Sa voisine le rejoint dans son appréciation et déplore le laisser-aller des responsables de l’ONCF : «Il y va de notre vie et celle de nos enfants. On devrait rendre plus performants nos trains avant de penser à la mise en route d’un TGV.» Même son de cloche chez cet autre passager qui n’a pas la langue dans la poche : « … Mais bon sang, il y a des priorités. Pour moi, la sécurité à bord des trains passe bien avant la rénovation des gares». «Tous ces discours pompeux dont on nous abreuve, ne sont pour moi que de l’intox, s’emporte-t-il indigné. J’invite l’un des hauts responsables de l’Office à faire le voyage dans les mêmes conditions pour constater de visu toutes ces anomalies». «Une sorte de télé-réalité. Il en sera fort enchanté! », ironise-t-il.
En attendant de parer au plus urgent, certaines portes des voitures de l’ONCF restent ouvertes sur tous les dangers.