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C'est ainsi qu’à Nouakchott où il mène une existence précaire, séparé des siens pour avoir osé, un jour, crier tout haut ce que la majorité des habitants des camps de Tindouf pensent, à savoir le droit à la liberté d'expression et de mouvement, Ould Salma a diffusé un communiqué réclamant son droit à une vie digne garantie par toutes les conventions de l'ONU.
Dans ce communiqué, il retrace les péripéties par lesquelles il est passé depuis son arrestation par des milices du Polisario en septembre 2010, au lieu dit M'Hairiz, à la frontière mauritanienne, et son incarcération pendant 71 jours dans un endroit anonyme où il a subi toutes sortes de torture.Il a été remis à la représentation du HCR, en Mauritanie, le 30 novembre de la même année. Date à laquelle le bureau du HCR à Genève avait pris l'engagement de régulariser sa situation et de lui trouver un pays d'accueil où il peut être rejoint par les siens.
Aujourd'hui, indique le communiqué, Ould Sidi Mauloud entamera toutes les actions susceptibles de médiatiser sa cause en commençant par une grève de la faim de 2 jours, à compter du mardi 03 juillet. Si, par cette grève, le HCR ne régularise pas sa situation, Ould Sidi Mauloud entend procéder, autrement, à partir du 09 juillet, annonce le communiqué qui précise que Ould Sidi Mauloud procédera dans le respect de la loi en vigueur en Mauritanie, pays dont il est l'hôte. Le HCR sera responsable de toutes les conséquences ou complications pouvant être causées par les mesures qu'il entend prendre pour que l'opinion publique internationale soit informée des malheurs qui frappent toute personne qui ose revendiquer ses droits les plus élémentaires et dont elle est privée par l'Algérie et le Polisario.