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Le mois dernier, la presse avait rapporté une information sur la découverte de quarante tonnes de chira dans l’une des places de Bir Jdid. Les investigations mèneront à l’arrestation par la suite des principaux responsables de cette opération du côté de la gendarmerie. La police judiciaire a ainsi mis sous les verrous neuf gendarmes, tous des chefs de sections de commandement.
Arrêtés et condamnés par le tribunal de première instance d’El Jadida à 100 ans de prison ferme, les dix trafiquants de drogue avaient avoué avoir versé des pots-de-vin aux gendarmes de service afin de laisser passer les quarante tonnes en provenance de Nador. Des sommes ont été versées à chaque point de contrôle jusqu’à l’aire de repos de Bir Jdid, là où la marchandise illégale allait être découverte.
Les neuf éléments de la gendarmerie mis en cause se trouvent depuis jeudi dernier en détention dans l’enceinte de la caserne de la gendarmerie mobile de Tamasna afin de poursuivre les enquêtes au sujet des chefs d’accusations les incriminant.
Soulignons que l’état-major de la gendarmerie Royale avait chargé la brigade nationale, relevant de son ressort, d’enquêter sur cette affaire, précisant que les informations selon lesquelles le Bureau central d’investigation judiciaire de Salé est responsable de cette affaire, sont infondées.
L’état-major de Rabat avait effectivement reçu des rapports faisant état d’aveux de certaines personnes impliquées dans le trafic international de drogue, ayant dévoilé des cas de pots-de-vin distribués à certains éléments de la gendarmerie, contre une garantie de non poursuite devant la justice.
Dans le cas où des chefs d’accusation sont avérés contre les mis en cause, lesdits gendarmes seront déférés devant le tribunal militaire de Rabat. Par contre, s’il s’agit seulement d’un délit de corruption, ces derniers seront soumis au procureur général.