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Les renseignements britanniques avaient été chargés en 1952 par l’ambassade américaine d’enquêter sur le cinéaste, accusé d’avoir fait un don caché au parti communiste américain en 1923 et de continuer à entretenir des liens avec le PC.
Mais ils ont fait chou blanc, comme l’attestent les dossiers du MI5 rendus publics par les Archives nationales britanniques.
Ils n’ont trouvé aucun certificat de naissance attestant que la star du muet était née à Londres en 1889, comme on le croyait, dans un quartier pauvre de la capitale, avant d’émigrer vers les Etats-Unis en 1910.
Il “n’y a pas de trace dans nos archives de Charlie Chaplin” et “pas de preuve non plus que le vrai nom de Chaplin soit Israel Thornstein”, patronyme d’un juif russe suggéré par les Etats-Unis, écrivent-ils. Ils ont également écarté l’idée que Charles Spencer, de son nom de scène Charlie Chaplin, ait pu naître en France, comme cela avait été aussi avancé.
Mais l’absence de certificat de naissance de la star n’a pas troublé outre mesure le patron de la branche anti-subversion du MI5, John Marriott: “Il est curieux que nous ne trouvions aucune archive sur la naissance de Chaplin, mais je considère que cela n’a pas une grande importance du point de vue de la sécurité”, explique-t-il alors.
En 1953, Chaplin, venu faire la promotion de l’un de ses films à Londres, se voit interdire tout retour en Amérique, en proie à la fièvre anti-soviétique du MacCarthysme, malgré ses dénégations sur ses sympathies communistes.
Cinq ans plus tard, les services britanniques qui n’ont jamais été convaincus par les accusations américaines, concluent qu’il n’y a pas d’éléments permettant de considérer que Chaplin constitue un risque pour la sécurité nationale. A leurs yeux, c’est un “progressiste” ou “un radical”, plutôt qu’un communiste, même si le nom de celui qui est considéré comme “l’une des victimes du McCarthysme” a été utilisé pour servir les intérêts du communisme.