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Mohamed Salem Ould Salek repart bredouille de NouakchottLibé
Lundi 30 Novembre 2020
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ANouakchott, capitale de la République Islamique de Mauritanie, le prétendu ministre des Affaires étrangères du Polisario, Mohamed Salem Ould Salek, a finalement été reçu très brièvement, le 23 novembre 2020, par le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Alors qu’il y était depuis le 20 du même mois. Au cours de cette brève entrevue, due à la courtoisie protocolaire des responsables mauritaniens, le chef d'Etat mauritanien a clairement affiché son total désintérêt pour cette visite. Mieux, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed, n’était pas présent à l’audience présidentielle, comme le veut la coutume diplomatique, aux côtés de son faux homologue du Polisario. Le chef de la diplomatie mauritanienne a sciemment délaissé son prétendu collègue sécessionniste, violant sciemment l’ordre protocolaire en recevant d’abord les ambassadeurs américain et britannique accrédités à Nouakchott, avant de terminer avec l'indésirable membre du Polisario. Avec les diplomates occidentaux, il a abordé les derniers développements au poste frontalier d'El Guerguarat, alors qu’avec l’émissaire de Brahim Ghali, ce fut une photo et bye bye. Le Polisario ne se relèvera certainement pas de sitôt du knock-out que viennent de lui asséner les Forces Armées Royales à El Guerguarat, zone qui porte désormais le sceau de la sécurisation définitive. Et ce n’est pas la dernière et inaudible gesticulation du Polisario à Nouakchott qui prouvera le contraire. En tout cas, avant de revenir à Tindouf, Mohamed Salem Ould Salek a eu tout le temps de mesurer combien l’obstruction du passage d’El Guerguarat par les milices du Polisario a laissé des séquelles que les Mauritaniens ne sont pas près d’oublier. Pour sa part, le chef de la diplomatie algérienne a été dépêché à Abouja, capitale fédérale du Nigeria pour aborder le problème du Sahara, faire condamner l’opération des FAR à El Guerguarat, et évoquer le gazoduc qui doit relier le Maroc au Nigeria. Après avoir été reçu par son homologue nigérian, il a essuyé une fin de non recevoir concernant ces deux dossiers. A.E.K
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