Directeur général du CRI de Béni Mellal-Khénifra
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Le directeur général du Centre régional d’investissement (CRI) Béni Mellal-Khénifra, Mohamed Amine Bekkali, a accordé un entretien à la MAP dans lequel il aborde les principaux axes de la réforme des CRI ainsi que l’état des lieux et les perspectives de développement de l’investissement dans la région.
Comment se porte l’investissement dans la région de Béni Mellal-Khénifra ?
Je peux dire que grâce à la mise en œuvre de la réforme des CRI, à la mise en place de la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI) et au déploiement de la plateforme digitale de gestion des projets d’investissement CRI-INVEST, la région a pu réaliser de très bonnes performances en matière d’investissement, malgré le contexte difficile marqué par la crise sanitaire. Au titre de l’année 2020, la CRUI a pu examiner 208 dossiers d’investissement, principalement en visio-conférence en respect des mesures préventives, et elle a validé 133 dossiers, soit une augmentation de 68% par rapport à l’année 2019. Ces projets mobiliseront un programme d’investissement global de près de 10 milliards de dirhams et permettront de créer à terme plus de 5.600 emplois directs permanents. Cette tendance haussière semble se confirmer au début de l’année 2021, puisqu’au titre des deux premiers mois de l’année, la CRUI a déjà validé 35 dossiers d’investissement, soit presque le double du nombre de projets approuvés à la même période de l’année 2019. Je rappelle que la CRUI, présidée par le wali de la région de Béni Mellal-Khénifra, traite les dossiers d’investissement dans un délai moyen ne dépassant pas 10 jours, contre un délai légal fixé par la loi 47-18 qui est de 30 jours. Je tiens à cette occasion à remercier tous les membres de cette commission qui sont mobilisés pour le traitement des dossiers d’investissement en toute célérité et professionnalisme.
Quels sont les secteurs qui s’en sortent le mieux dans le contexte de la pandémie de Covid-19 ?
Tous les secteurs d’activité ont enregistré une augmentation des investissements validés, ce qui marque une très grande confiance des investisseurs dans la capacité de la région et du Royaume en général à dépasser les effets de la pandémie. Cependant les deux secteurs qui ont réalisé les plus grandes performances en matière des montants d’investissement approuvés sont les secteurs de l’industrie et des énergies renouvelables. Pour le secteur industriel, il s’agit particulièrement des industries agro-alimentaires qui connaissent une grande dynamique dans la région grâce à la mise en place de l’agropole, et le lancement du Fonds régional d’appui à l’investissement et la création d’emploi au niveau de l’agropole, qui est géré par le CRI. Et puis il y a également les industries chimiques et parachimiques qui sont boostées par les investissements de l’OCP au niveau de la région. Pour le secteur des énergies renouvelables, la CRUI a validé en 2020 deux grands projets de centrales hydro-électriques et un projet de l’énergie solaire. Par la suite, on trouve les secteurs du tourisme, des BTP et des services, notamment dans les domaines de la santé, des loisirs et de l’enseignement privé.
Comment expliquez-vous cette performance ?
Plusieurs moyens ont été accordés au CRI grâce à la réforme qui a été lancée il y a 15 mois. La loi 47-18 nous a conféré de larges prérogatives et le ministère de tutelle (l’Intérieur) nous a fourni les moyens en vue de mener à bien cette réforme stratégique. Aujourd’hui, les équipes du CRI travaillent d’une manière réellement nouvelle. Nous avons adopté une organisation horizontale et le mode de management a changé. Le but est d’avancer avec les partenaires locaux et régionaux, avec lesquels on travaille d’une manière très étroite, pour insuffler une nouvelle dynamique à l’économie de la région et promouvoir le volume des investissements. Le CRI est aujourd’hui structuré en deux pôles. Le premier, “Maison de l’investisseur”, a pour mission la simplification des procédures et l’accompagnement des investisseurs qui s’adressent à lui d’une manière spontanée pour investir dans la région. Notre rôle est de les accompagner dans toutes les problématiques qu’ils rencontrent, que ce soit dans les actes administratifs, les financements et la conciliation avec les autres administrations. Pour ce qui est du pôle “Impulsion économique et offre territoriale”, on essaie d’établir le maximum de contacts possibles en concertation avec les principaux acteurs de la région, pour voir ce qu’on peut faire tous ensemble pour attirer les investisseurs et leur offrir les conditions nécessaires pour leur installation. Car le CRI a également pour rôle de participer à l’élaboration de la stratégie régionale de développement.
Comment se porte l’investissement dans la région de Béni Mellal-Khénifra ?
Je peux dire que grâce à la mise en œuvre de la réforme des CRI, à la mise en place de la Commission régionale unifiée d’investissement (CRUI) et au déploiement de la plateforme digitale de gestion des projets d’investissement CRI-INVEST, la région a pu réaliser de très bonnes performances en matière d’investissement, malgré le contexte difficile marqué par la crise sanitaire. Au titre de l’année 2020, la CRUI a pu examiner 208 dossiers d’investissement, principalement en visio-conférence en respect des mesures préventives, et elle a validé 133 dossiers, soit une augmentation de 68% par rapport à l’année 2019. Ces projets mobiliseront un programme d’investissement global de près de 10 milliards de dirhams et permettront de créer à terme plus de 5.600 emplois directs permanents. Cette tendance haussière semble se confirmer au début de l’année 2021, puisqu’au titre des deux premiers mois de l’année, la CRUI a déjà validé 35 dossiers d’investissement, soit presque le double du nombre de projets approuvés à la même période de l’année 2019. Je rappelle que la CRUI, présidée par le wali de la région de Béni Mellal-Khénifra, traite les dossiers d’investissement dans un délai moyen ne dépassant pas 10 jours, contre un délai légal fixé par la loi 47-18 qui est de 30 jours. Je tiens à cette occasion à remercier tous les membres de cette commission qui sont mobilisés pour le traitement des dossiers d’investissement en toute célérité et professionnalisme.
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Tous les secteurs d’activité ont enregistré une augmentation des investissements validés, ce qui marque une très grande confiance des investisseurs dans la capacité de la région et du Royaume en général à dépasser les effets de la pandémie. Cependant les deux secteurs qui ont réalisé les plus grandes performances en matière des montants d’investissement approuvés sont les secteurs de l’industrie et des énergies renouvelables. Pour le secteur industriel, il s’agit particulièrement des industries agro-alimentaires qui connaissent une grande dynamique dans la région grâce à la mise en place de l’agropole, et le lancement du Fonds régional d’appui à l’investissement et la création d’emploi au niveau de l’agropole, qui est géré par le CRI. Et puis il y a également les industries chimiques et parachimiques qui sont boostées par les investissements de l’OCP au niveau de la région. Pour le secteur des énergies renouvelables, la CRUI a validé en 2020 deux grands projets de centrales hydro-électriques et un projet de l’énergie solaire. Par la suite, on trouve les secteurs du tourisme, des BTP et des services, notamment dans les domaines de la santé, des loisirs et de l’enseignement privé.
Comment expliquez-vous cette performance ?
Plusieurs moyens ont été accordés au CRI grâce à la réforme qui a été lancée il y a 15 mois. La loi 47-18 nous a conféré de larges prérogatives et le ministère de tutelle (l’Intérieur) nous a fourni les moyens en vue de mener à bien cette réforme stratégique. Aujourd’hui, les équipes du CRI travaillent d’une manière réellement nouvelle. Nous avons adopté une organisation horizontale et le mode de management a changé. Le but est d’avancer avec les partenaires locaux et régionaux, avec lesquels on travaille d’une manière très étroite, pour insuffler une nouvelle dynamique à l’économie de la région et promouvoir le volume des investissements. Le CRI est aujourd’hui structuré en deux pôles. Le premier, “Maison de l’investisseur”, a pour mission la simplification des procédures et l’accompagnement des investisseurs qui s’adressent à lui d’une manière spontanée pour investir dans la région. Notre rôle est de les accompagner dans toutes les problématiques qu’ils rencontrent, que ce soit dans les actes administratifs, les financements et la conciliation avec les autres administrations. Pour ce qui est du pôle “Impulsion économique et offre territoriale”, on essaie d’établir le maximum de contacts possibles en concertation avec les principaux acteurs de la région, pour voir ce qu’on peut faire tous ensemble pour attirer les investisseurs et leur offrir les conditions nécessaires pour leur installation. Car le CRI a également pour rôle de participer à l’élaboration de la stratégie régionale de développement.