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Dans cet entretien, M. Zardi évoque les nouveautés introduites cette année au sein des Ateliers. Il revient sur l’importance des Ateliers de l’Atlas comme plateforme d’accompagnement des cinéastes, en insistant sur le renforcement des connaissances et de l’expertise des participants pour les préparer aux réalités changeantes du marché mondial. Le responsable met l'accent sur un volet spécifique dédié aux jeunes professionnels marocains, conçu pour développer leurs compétences et leur permettre de s’affirmer sur la scène arabe et internationale.
Quelles sont les principales nouveautés de cette 7ᵉ édition des Ateliers de l’Atlas par rapport aux années précédentes ?
Cette année, nous avons élargi notre accompagnement des projets en intégrant de nouvelles sessions et thématiques que nous n’avions pas pu aborder auparavant. Par ailleurs, la durée du programme est passée de 4 à 10 jours.
Nous avons organisé des sessions en ligne dédiées aux outils de la production internationale, avec un focus sur les grandes tendances de la distribution dans le monde arabe, en Europe et en France.
De nouvelles thématiques ont été introduites, telles que la production écologique, les grandes tendances des festivals, ainsi que les stratégies de vente et de distribution.
Nous avons également ajouté une journée consacrée au Creative Lab, composée de sessions de travail en petits groupes. Ces sessions incluent des ateliers d’acting avec des chefs opérateurs, permettant aux participants d’affiner leur identité visuelle. Nous avons également intégré des échanges avec des experts en effets spéciaux, afin de garantir des tournages et une postproduction de qualité.
Dans quelle mesure le programme des Ateliers de l’Atlas accompagne-t-il les porteurs de projets de films face aux défis actuels du marché mondial, notamment en matière de financement et de distribution ?
Nous les accompagnons en renforçant leurs connaissances et leur expertise. Le marché mondial évolue rapidement et constamment, ce qui exige de l’observer, de l’analyser et d’échanger avec d’autres professionnels.
Notre programme aide les participants à se préparer aux réalités changeantes du marché, à réfléchir sur leurs impacts et à s’y adapter. Les plateformes de développement comme les Ateliers de l’Atlas offrent ainsi un espace idéal pour répondre aux exigences du marché et relever ses défis, qu’ils soient nationaux, régionaux ou internationaux.
En complément des projets en développement et en post-production, nous avons conçu un programme spécifique pour les jeunes professionnels marocains. Ce dernier vise à renforcer leurs compétences et à leur offrir des outils pour développer leur carrière, aussi bien dans le monde arabe qu’à l’international.
Y a-t-il des thématiques ou des genres spécifiques qui sont encouragés dans le cadre du programme ?
Cette année, nous avons mis l’accent sur des récits puissants portés par des personnages complexes, une caractéristique marquante de cette édition.
Le line-up est particulièrement intéressant, car le public et le marché international recherchent des histoires qui, tout en divertissant, nous permettent de réfléchir, de mieux nous connaître et de mieux comprendre le monde.
Nous veillons également à créer des espaces dédiés à la réflexion et au travail. Aux Ateliers de l’Atlas, les participants bénéficient d’une opportunité unique pour développer leur vision grâce à des moments de réflexion enrichissants et à des rencontres inspirantes.
Enfin, notre offre est plus complète que jamais, grâce à des sessions d’échange avec des invités venus partager leur expertise et leurs expériences.
Par Maria Khadraoui (MAP)